Damien Neyret MailInBlack

MailInBlack, l’antispam plus ultra qui s’attaque aussi aux pièces jointes

Damien Neyret Mail In Black

Créée en 2003, la société marseillaise MailInBlack, intégrée en 2008 dans le giron des JEI (Jeunes Entreprises Innovantes) a lancé sa première offre antispam dès 2006. Après avoir connu une première période B2C, elle s’est depuis repositionnée en B2B et a dès lors connu un succès certain. Au point de compter aujourd’hui pas moins de 2 500 clients en France (dont des très grands noms et beaucoup de collectivités régionales, plus d’un conseil général sur cinq est doté de Mail In Black) et plus de 400 000 utilisateurs. Elle emploie 25 personnes à Lyon et Marseille.

« Au début des années 2 000, les solutions antispam classiques ont montré leur inefficacité, avec de nombreux faux-positifs, une lourdeur d’administration, des serveurs de messagerie saturés, etc. Un contexte favorable au lancement de MailInBlack, avec un positionnement différent : “mieux vaut identifier les bonnes personnes que les spammeurs”,» explique Damien Neyret, directeur général associé chez MailInBlack.

Il ajoute : « Le spam a été à tort associé à la sécurité par des responsables marketing. En effet, il s’agit de deux choses différentes, même si elles peuvent être liées dans certains contextes. Par exemple, un traitement antispam peut être associé à un traitement antiviral ou non.» D’ailleurs, MailInBlack intègre un antivirus parmi ses dispositifs. Cette approche considère donc le spam plus comme un flux que comme une menace sécuritaire.


Un tri contextuel en amont

 

Les bons interlocuteurs plutôt que les pirates

Avec la croissance des achats sur le web, des réseaux sociaux… Internet enregistre une explosion des emails publicitaires, suite à des échanges, locations et trafics de listes d’e-mails, dont une grande partie non sollicitée encombre les réseaux et diminue la productivité.

« Toutefois, il convient de distinguer le spam de l’e-mail productif et des e-mails informatifs,» souligne Damien Neyret. La solution de MailInblack identifie les correspondants autorisés, par importation contrôlée de la liste de contacts, puis par envoi d’un e-mail de confirmation sur lequel le correspondant s’identifie (une fois pour toutes) via un lien unique. Une obligation qui peut néanmoins être perçue comme une contrainte. « C’est parfois un frein psychologique à l’achat au départ,» reconnait Damien Neyret. « Cependant, MailInBlack enregistre plus de 90 % de renouvellement par les clients, et bénéficie d’un fantastique bouche-à-oreille.»

Une appliance en DMZ

Soigner son e-réputation

Les messages envoyés aux correspondants pour “authentification” représentent une excellente opportunité de communication pour l’entreprise qui peut tout à fait personnaliser ces e-mails. « Non seulement l’e-mail peut véhiculer les messages de l’entreprise, mais ces derniers peuvent même être repris par les mots que doit saisir le correspondant pour s’authentifier. Le contact se retrouve ainsi en situation d’écrire lui-même ces messages,» ajoute Damien Neyret.

L’utilisateur peut accueillir désormais tout nouveau correspondant avec un message « corporate » cohérent et possiblement imagé. Un message qui met l’accent sur l’importance accordée à l’échange, sur le fait que chaque contact est unique.
Les pièces jointes ne voyagent plus dans les e-mails

Fort de ce succès, MailInBlack accélère son développement technologique en s’appuyant sur sa plate-forme technologique pour concevoir de nouvelles fonctions, toujours avec une vision “réseau et flux”. Intéressant dans un monde ou l’e-mail reste la première application utilisée au monde.

Une appliance qui peut devenir virtuelle

Première déclinaison, MailInBlack Pièces Jointes. « Une pièce jointe à un e-mail occupe jusqu’à 9 fois sa taille en espace disque, et augmente les menaces à la sécurité,» lance Damien Neyret. « Les solutions de filtrage restent souvent liées à l’approche de l’éditeur et amènent à des blocages peu appréciés des utilisateurs. Avec MailInBlack Pièces Jointes, nous permettons à des utilisateurs de pouvoir recevoir des fichiers selon leurs besoins, sans impacter les serveurs de messagerie et la bande passante, et tout en conservant la politique de sécurité et de gestion définie par l’entreprise

Reposant sur des groupes d’utilisateurs paramétrables, l’entreprise peut définir des règles de filtrage en fonction de la taille ou du type du fichier, etc. Et l’utilisateur est alerté de la présence d’une pièce jointe disponible sur la plate-forme (en serveur interne ou en mode ASP). Il peut alors la télécharger. Il peut également être avisé des refus. Autant d’économies réalisées en espace de stockage, en bande passante et en temps de traitement sur les serveurs de messagerie déjà très sollicités. Et donc un retour sur investissement rapide.

 

En ASP chez MailinBlack ou hébergé

Damien Neyret insiste sur la vision 100% indirecte de la distribution de sa solution. Il évoque un  process de certification assez classique avec niveaux Gold et Silver, mais aussi un basique niveau Welcome (pour obtenir un simple droite de revente). Par ailleurs, MIB  travaille sur un mode « One Tier » que ce soit avec des intégrateurs (au premier rang desquels Quadria) et des distributeurs, mais aussi des spécialistes de la sécurité tel Flowline à Lyon.

Proposée sous formule d’appliance physique ou virtuelle, la plateforme de MailInBlack (antispam, pièces jointes…) existe aussi sous forme de service en ligne hébergé (ASP pour Application service provider). L’offre est proposée sous forme de licence de 1 à 3 ans, en fonction du nombre d’utilisateurs. Un modèle appliqué quel que soit le mode (serveur physique ou virtuel, ou ASP). L’offre Pièces Jointes est proposée par tranches de nombres d’utilisateurs.

Les gros partenaires y trouvent leur compte, avec là encore Quadria, pour ne citer que lui…. Le tarif qui varie en fonction du temps et du nombre de boites aux lettres à gérer (environ 30 euros/an/BAL). Les certifiés Gold peuvent installer la solution et faire le support en lieu et place de MIB, contrairement aux Silver qui eux n’assurent pas le support après-vente.

Pour le mode ASP, le partenaire peut revendre l‘application hébergée directement par MailInBlack, ou installer la solution ASP chez lui.

Des partenaires ? Mail In Black n’en manque pas : déjà 150 revendeurs actifs un peu partout en France, dont une quarantaine de « gros faiseurs ».  Damien Neyret ne veut pas pour autant s’endormir sur ces lauriers. Il explique : « Nous désirons recruter de nouveaux partenaires, surtout en bas de segment, dans tout l’hexagone. Nous avons mis du reste sur pied une équipe sédentaire pour gérer cette cible. Cela dit, nous recrutons aussi sur le haut du segment, principalement en Ile-de-France. »

Pour quelle cible de clientèle ? Aujourd’hui, les clients de l’éditeur sont à 70 % des sociétés de moins de 100 employés, à 20 % des sociétés de 100 à 1 000 salariés, et à 10 % des entreprises de plus de 1 000 personnes. Les grandes entreprises s’intéressent cependant de plus en plus à cette solution et cet éditeur. Et cela devrait aller en s’accélérant, MailInBlack devant s’enrichir de fonctions supplémentaires à partir du mois d’octobre prochain.

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