Et la réponse est… Michaël Dell himself. Répondant, lors de son passage à Paris, à notre confrère Emmanuel Paquette, le fondateur et CEO de Dell explique que bien qu’ayant voulu partir à l’assaut de la mobilité, il n’a pas été question de reprendre son compatriote Palm en quête d’un repreneur (on sait que c’est HP qui a emporté le morceau, voir nos éditions précédentes).
« Dès que la société a été mise en vente, nous avons regardé le dossier. Mais nous n’avons pas voulu donner suite »a ainsi affirmé auprès de notre confrère le charismatique CEO de la firme texane. Il explique qu’il a demandé l’avis des développeurs qui lui ont fermement conseillé de ne pas acheter Palm et plutôt de continuer à développer ses projets avec et autour d’Androïd de Google, seul apte selon eux à concurrencer efficacement la pieuvre Apple et ses iPhone et iPad.
C’est d’ailleurs ce que s’apprête à faire le fabricant, qui prépare le lancement dans plusieurs pays occidentaux de toute une gamme de téléphones et smartphones. Déjà présent au Brésil et en Chine sur ce segment, Dell a ainsi passé aux USA des accords avec l’opérateur ATT, et Telefonica et Vodafone en Europe. Pour autant, aucune date de disponibilité du terminal Aero n’a pour l’heure été avancée.
En outre, le Mini 5, tablette concurrente de l’iPad, doit débouler sur le marché incessamment « Tout ce que je peux vous dire, a-t-il ajouté à l’interview d’E.Paquette, c’est qu’elle sera commercialisée cette année et que, contrairement à d’autres, nous sommes ouverts pour travailler en partenariat avec les opérateurs». Clin d’œil à ceux –ci échaudés par la fin de non recevoir d’Apple en la matière.
Ci-dessous une petite présentation, par M.Dell, de cette tablette, interviewé par Vikam Chandra (NDTV) à l’occasion du dernier Forum Economique Mondial de Davos.
(1) http://blogs.lexpress.fr/tic-et-net/2010/05/michael-dell-nous-navons-pas-v.php
