Confirmation : France Télécom abandonne le commerce en ligne

Fin des rumeurs et de l’expectative : France Télécom va bien se débarrasser de l’ensemble de ses activités dans le domaine du commerce en ligne qu’il considère comme « un foyer de pertes ». Une rupture stratégique pour l’opérateur qui depuis 1999 et le rachat d’Alapage n’avais eu de cesse, notamment par opérations successives de croissance externe, de devenir un « Amazon à la française »… On en est bien loin ! La nébuleuse commerciale de FT se composait en plus d’Alapage, de Galaxidion, librairie.com, Marcopoly, Topachat et Clust.

L’intention de France Télécom était de revendre « par appartements » et au plus offrant… Mais le contexte économique peu favorable (euphémisme) a de quoi refroidir les ardeurs de nombre d’acteurs de ce marché. Selon diverses sources, seul Topachat aurait trouvé preneur potentiel, en l’espèce : Rue Du Commerce, avec qui l’opérateur serait en discussions. En ce qui concerne Alapage et Clust, il s’agirait d’une fermeture pure et simple, avec au passage un reclassement au sein du groupe des 250 salariés composant ces deux enseignes et basés pour les uns à Montmelian en Savoie, pour les autres à Villiers-sur-Marne dans le Val-de-Marne.

Pour ces salariés et certains concurrents de France Télécom qui ne souhaitent pas être cités, France Telecom bien que pionnier du commerce en ligne en France, n’a pas su comment valoriser cette activité sur un marché phagocyté par les poids lourds américains et internationaux, Amazon en tête. Pourtant « il y avait de la place » pour un tel succès, comme semblent le prouver des acteurs français de renom comme Cdiscount, RueduCommerce, Pixmania, LDLC ou PriceMinister.