Infowatch se prépare à attaquer l’Europe de l’Ouest

Fonctionnant peu ou prou sur le modèle de l’antispam, les outils de DLP ne filtrent pas les données entrantes dans l’entreprise, mais les données sortantes, pour éviter la fuite d’informations numériques stratégiques. S’il s’agit encore d’une niche en Europe de l’Ouest, le marché du DLP représente déjà au niveau mondial 1,5 milliard de dollars selon IDC (essentiellement sur les Etats-Unis). Et certains pays européens comme l’Allemagne ou l’Angleterre montrent déjà leur intérêt, la France les suivant de près. Comme toute technologie novatrice, les outils de DLP sont en priorité destinés aux grands comptes. Pour promouvoir ses produits en Europe de l’Ouest et en France, Infowatch est donc en train de constituer un réseau d’intégrateurs, plus à même de toucher une cible de grands comptes. « Nous avons mis en place un programme de certification complet et obligatoire, permettant à nos futurs partenaires aussi bien d’initier leurs interlocuteurs à ces nouvelles technologies qu’à réussir les premières implémentations », explique Natalya Kaspersky, directrice d’Infowatch, qui compte signer rapidement avec 3 ou 4 intégrateurs majeurs et entrer d’ici à fin 2009 chez une dizaine de grands comptes français. Une fois le marché éduqué et ces technologies entrées dans les habitudes des utilisateurs, Infowatch descendra en gamme et proposera des produits plus accessibles, éventuellement distribués par des grossistes à valeur ajoutée et un réseau de VAR et de plus petits intégrateurs, éventuellement en s’appuyant sur le réseau de distribution existant de Kaspersky.

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