Dans la zone EMEA, les dépenses d’entreprises dans les infrastuctures du Cloud privé ont progressé plus vite que celles du Cloud public. La tendance s’inverse à l’échelle mondiale.
Selon le cabinet IDC, les entreprises de la zone EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique) ont investi 900 millions de dollars (+24,8% en un an) dans les serveurs, les systèmes de stockage et les commutateurs Ethernet du Cloud privé (sur site et hors site) au troisième trimestre 2016, contre 700 millions de dollars dans les infrastructures du Cloud public (+13,9%).
À l’échelle mondiale, en revanche, les dépenses dans les infrastructures IT du Cloud public (5,1 milliards de dollars) ont été plus élevées que celles du Cloud privé (3,3 milliards). Le total a atteint 8,4 milliards de dollars sur le trimestre, un montant en hausse de 8,1 % en un an.
Repli des dépenses d’infrastructures IT traditionnelles
La croissance du marché des infrastructures Cloud devrait se poursuivre en 2017 : IDC anticipe déjà une augmentation des dépenses mondiales sur ce segment de marché de 18,2% sur l’année, à 44,2 milliards de dollars. À eux seuls, les investissements dans les infrastructures du Cloud public représenteraient 61,2% de ce total, et afficheraient une croissance à deux chiffres. Les investissements dans les infrastructures de Cloud privés et hybrides ne seraient pas en reste, et progresseraient de plus de 16% cette année. C’est tout bénéfice pour les acteurs du secteur, dont Cisco, Dell EMC et HPE, en tête, mais aussi NetApp, IBM, Lenovo ou encore Oracle.
Si les dépenses pour construire le Cloud progressent, les dépenses d’infrastructures traditionnelles (non Cloud) reculent, mais elles restent les plus élevées. Elles représenteraient 57% des dépenses d’infrastructures IT en 2017, contre 62% en 2016, et passeraient sous la barre des 50% en 2020.
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