Jolicloud change de look et de stratégie

Dans sa version initiale, Jolicloud, a réussi à convaincre 600 000 utilisateurs. Le voici transfiguré, non plus sous la forme d’un OS comme c’était prévu originellement, mais d’un service multiplateforme d’agrégation en un espace personnel de services en ligne disparates (Dropbox, Facebook, Spotify…).

Jolicloud vient de revoir sa stratégie et ne caresse plus l’idée de proposer un OS alternatif. L’entreprise fondée par Tariq Krim (ex-Netvibes) veut désormais se concentrer sur l’agrégation de contenus au sein d’un espace personnel unique. Une sorte de nuage unifié disponible depuis un large éventail de plateformes logicielles.

La première version de Jolicloud, OS connecté reposant sur un cœur Ubuntu, ayant séduit environ 600 000 utilisateurs, son géniteur voit plus loin et juge l’heure opportune pour offrir au projet un lifting intégral. Il n’est donc désormais plus question de peupler les appareils nomades tels que les netbooks, les tablettes et autres ultrabooks, jusqu’alors cible première aux côtés des machines vieillissantes, à la configuration modeste.


Traversée dans les Clouds…

Les terminaux munis d’iOS et Android y auront d’ailleurs bientôt accès, aussi bien via Wi-Fi que par l’intermédiaire d’une simple connexion mobile. En attendant, ce qui n’est pas « pas au programme avant plusieurs mois » selon Tariq Krim. C’est un Jolicloud transfiguré qui s’affiche déjà en bêta privée, requérant une inscription depuis un ou plusieurs services Web, dont principalement Facebook et Twitter. L’objectif ?  Proposer à l’usager un « cloud dans le cloud ». En d’autres termes, offrir un espace personnel agrémenté d’un aperçu de l’ensemble des contenus et des mises à jour disponibles sur divers services, préalablement sélectionnés.

Cette convergence dispense d’une organisation fastidieuse et augure d’un gain de temps pour rapatrier des documents stockés sur Dropbox, consulter une galerie Flickr, écouter une playlist sur Spotify ou consulter des messages sur Facebook. Une sorte de Netvibes 2.0 en quelque sorte ! Tout est logé à la même enseigne et se voit restitué sous la forme d’un flux unique dont le (quasi-) défunt WebOS avait posé les bases au début de l’été, sur tablettes HP Touchpad.

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