TMA ou GPA: pourquoi la gestion applicative se porte bien en période de crise ?

Est-ce dû à la crise actuelle? Sans doute. Les solutions de management des applicatifs connaisssent une croissance enviable. Selon le cabinet d’études PAC (Pierre Audouin Consultants), ce marché enregistre actuellement, en France, une croissance de +8%, alors que le reste de l’activité du logiciel stagne, quand elle ne recule pas.

Selon cette étude récente (publiée le 27 octobre), ce  marché de l’AM (‘Application management’) répond en effet à plusieurs impératifs clients:
– la croissance en volume bénéficie d’un phénomène de « massification des prestations de maintenance » réalisées auparavant en régie / régie au forfait qui sont désormais réalisées dans le cadre de contrats pluri-annuels sous responsabilité du ou des prestataires et encadrées par des contrats de services (SLA, service level agreements) ;
– les contrats de maintenance englobent de plus en plus souvent des « prestations d’intégration » ainsi que des « offres d’audit et de cartographie des parcs applicatifs gérés », offrant ainsi de réelles solutions de Gestion de Patrimoine Applicatif (GPA).

Ces deux tendances majeures se traduiraient pour les entreprises par des gains tangibles:
-des économies d’échelles liées à la massification de leurs contrats de maintenance applicative et à la réduction de leur nombre de fournisseurs ;
– des leviers d’optimisation des coûts de gestion de leurs parcs applicatifs – par exemple dans la consolidation du nombre d’applicatifs en utilisation ou dans la migration vers des plates-formes plus modernes.

Article initialement publié sur Silicon.fr