
Le CEO de Xerox Ursula Burns (g) et le Président et CEO d’ACS Lynn Blodgett (d)
Dans le communiqué de presse transmis à la presse US, Xerox affiche clairement ses ambitions: « Cette acquisition va transformer Xerox, qui va devenir le numéro un mondial de la gestion des documents professionnels et accélèrera sa croissance dans un marché en pleine expansion« . C’est dit !
Selon les termes de l’accord, les actionnaires d’ACS vont recevoir 18,60 dollars en numéraire et 4,935 actions Xerox par action ACS. En outre, Xerox s’engage à racheter la dette d’ACS (celle-ci s’élève à 2 milliards de dollars) et émettra pour 300 millions d’actions convertibles pour les détenteurs de titres secondaires.
Une sacrée dépense

Pourtant Xerox semble savoir ce qu’il fait et a tenu à rassurer sur l’après-fusion: il indique qu’elle devrait d’emblée (dès la première année) avoir un effet positif sur ses comptes, le groupe réalisant un chiffre d’affaires global de 22 milliards de dollars (dont au bas mot 17 milliards de recettes récurrentes). En parallèle, la firme évoquent des économies à l’horizon, entre 300 et 400 millions d’USD, ce qui devrait notamment se traduire par des suppressions d’emplois à l’issue du bouclage de l’opération. Un bouclage que Xerox attend pour le premier trimestre 2010.