Le coût d’acquisition final dépend du développement d’Actebis, mais devrait se monter aux environs de 40 millions d’euros : un prix ridiculement bas. En effet, Unipapel a acquis Adimpo pour une somme similaire, alors que le grossiste en consommable a affiché en 2008 un chiffre d’affaires de l’ordre du sixième de celui d’Actebis (qui se montait à 3,66 milliards d’euros, dont un peu plus de 500 pour la France). Mais cette transaction, qui correspond pour Arques à une perte de 70 millions d’euros (!) comparé à son prix d’achat en 2007, répond surtout à un besoin urgent de la part d’Arques de diminuer le volume de ses dettes. De l’autre côté, Droege Capital, qui est une société d’investissement familiale, a une (excellente) réputation d’investisseur sur le long terme, ce qui satisfait totalement les attentes d’Actebis en matière d’engagements financiers de son actionnaire de référence. Après être resté longtemps dans le giron du groupe Otto, le groupe Actebis appartenait à Arques depuis 2007. Il dispose, en plus de la France, de bureaux en Allemagne, en Autriche, au Danemark, en Norvège, aux Pays-Bas et en Suède. Enfin, il compte également en son sein le grossiste en téléphonie allemand NT plus.
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