La virtualisation s’invite sur le poste de travail

Par Wilfrid Albersdorfer, Directeur Commercial de Neocoretech

Ainsi, à ce jour, cette dernière est par exemple souvent associée à la notion de Green IT avec la notion d’économie d’énergie si chère aux entreprises et aux pouvoirs publics. Le « label » éco citoyenne et responsable étant largement à l’origine de ce phénomène largement accentué par les campagnes marketing des fournisseurs du marché.

Mais au-delà de ce premier élément, les technologies de virtualisation connaissent désormais une véritable évolution pour mieux s’adapter aux nouveaux usages du marché. Ainsi, fortes d’une logique organisationnelle complexe et décentralisée où les notions d’accessibilité et de travail collaboratif s’imposent comme des données stratégiques, les entreprises recherchent désormais des outils leur permettant de gérer plus efficacement leurs postes de travail (souvent à la base de la compétitivité de leurs équipes).

En effet, comment imaginer ne pas pouvoir accéder à son poste de travail en tous lieux depuis n’importe quel terminal ! A l’heure du travail collaboratif, ce constat ne semble pas envisageable. Et pourtant ce frein est encore largement présent au sein des entreprises qui commencent à se rendre compte de cet élément. Ceci est particulièrement vrai pour les sociétés justifiant de collaborateurs nomades, ou travaillant partiellement à domicile par exemple.

Au-delà de ce premier élément, un autre facteur explique le fort développement des technologies de virtualisation à destination du poste de travail. Il s’agit du déploiement et des mises à jour des postes de travail pour les administrateurs de parcs. En effet, afin de réduire les temps de déploiement et permettre de configurer par exemple des postes-types en fonction du type de profil, la virtualisation offre un avantage certain et immédiatement mesurable. En effet, en quelques secondes, elle permet par exemple de configurer automatiquement et à distance plusieurs centaines de postes sans interventions humaines (ces types de déploiements peut représenter plusieurs dizaines de jours s’ils sont effectués manuellement).
Ainsi, un nouveau collaborateur peut par exemple accéder à son poste de travail dès son arrivée dans l’entreprise. A cette donnée stratégique s’
ajoutent également les aspects liés aux mises à jour qui sont également gérées de manière automatique afin de permettre au parc de s’appuyer sur des versions bénéficiant des dernières fonctionnalités proposées. Bien entendu les mises à jour sont gérées sur l’intégralité du parc en fonction des profils définis.

Le bureau virtuel est donc une réalité opérationnelle concrète qui semble s’imposer rapidement car adaptée aux attentes des DSI comme des utilisateurs. Avec pour argument : sécurité, flexibilité et réduction des coûts, elle apparaît donc comme une réponse très concrète aux exigences de productivité des acteurs économiques. Notons d’ailleurs que les fournisseurs traditionnels de plates-formes de virtualisation multiplient désormais les investissements sur ce segment de marché jusqu’alors plutôt occupé par des spécialistes (les récentes consolidations et fusions réalisées semblent également confirmer la tendance).

Ainsi, poussées par leur évolution organisationnelle, les entreprises contribuent largement à bouleverser la perception traditionnelle des postes de travail. Ce phénomène naissant est un élément stratégique qui explique la forte croissance des technologies liées à la virtualisation du poste de travail qui deviendra probablement rapidement un environnement totalement virtuel et accessible en tous lieux.