Pas de visioconférence sans infrastructures industrielles

Incontournable dans nos interactions, la visioconférence est assurément le média le plus en vogue ces dernières années. Considérée comme un simple gadget personnel il y a quelques années, cette dernière est désormais une réalité concrète pour nombre d’entreprises qui l’utilisent au quotidien pour échanger avec leurs collaborateurs, leurs clients et leurs partenaires…

Par José Jacques Gustave, Président de G2J

…Un point intéressant tient notamment au développement exponentiel du nombre de projets en moins de deux ans. Ainsi, de très nombreux projets ont vu le jour à grande échelle, comme au sein des PME. Cela s’explique bien entendu par l’évolution des usages, mais également par la maturité des offres technologiques proposées sur le marché.

Dans ce contexte, l’infrastructure et les modèles de livraison du service ont considérablement évolués. Cette évolution a notamment été possible grâce à l’arrivée de nouveaux procédés, comme le SaaS, qui ont largement contribué à démocratiser et à simplifier l’accès aux services complexes. Ainsi, à titre d’exemple, mettre en place une solution de visioconférence en mode SaaS ne demande pas d’investissements importants pour accéder à un service professionnel justifiant de tous les prérequis nécessaires pour être utilisé.

Le SaaS a également permis aux entreprises et aux DSI de ne pas avoir à maintenir d’infrastructures dédiées et complexes à faire évoluer, le service est alors simplement « managé » et assuré par les équipes des prestataires. Ces derniers se concentrent sur la robustesse des infrastructures, leurs performances et leur capacité à supporter aisément les flux échangés. La partie technique complexe n’est donc plus supportée par le client.

Au-delà de l’infrastructure, la généralisation des SLA a également joué un rôle clé dans l’expansion des technologies de visioconférence. En effet, à l’image d’autres services hébergés, la visioconférence est désormais encadrée de bonnes pratiques et des règles de fonctionnement industrielles qui permettent de garantir la qualité et la sécurité des services proposés.

La sécurité est un axe clé à prendre en compte afin de garantir l’intégrité des échanges. Cela passe par la sécurité physique des data center hébergeant les infrastructures (centres hautement sécurisés, infrastructures redondées), la sécurité des communications (cryptage des données, sécurisation des accès aux salles virtuelles par mot de passe, accès via VPN sans passer par le réseau public), ou encore sécurité du contenu des communications par le contrôle de l’intervention des opérateurs assurant la gestion des conférences(intervention uniquement sur demande depuis un centre de contrôle hautement sécurisé, signature d’engagements de confidentialités par les vidéo opérateurs, ). La visioconférence As a Service apporte ainsi une vraie valeur ajoutée en termes de sécurité des échanges.

Au-delà de ces éléments, l’attractivité et la simplicité des offres proposées ont permis à tous les acteurs de l’entreprise d’être de véritables sponsors internes de ce type de vecteur de communication. Pour autant, derrière cette apparente simplicité, se cache, comme nous l’avons vu, une infrastructure industrielle qu’il est important de bien mesurer. Ainsi, il est nécessaire de bien penser son projet en phase amont et de ne pas nécessairement opter pour une approche 100 % internalisée qui demandera de nombreuses ressources de toutes sortes.

N’oublions pas que les projets de visioconférence demandent une réelle performance des infrastructures pour être utilisés dans de bonnes conditions et ne souffrent pas d’une gestion approximative. Cela se traduirait par des communications saccadées et aurait pour effet de dissuader les utilisateurs d’utiliser le service. Les DSI doivent donc veiller à ne pas perdre de vue plusieurs points pour que leur projet soit un véritable succès : proposer une solution intuitive aux utilisateurs et s’appuyer sur des infrastructures dédiées, robustes et évolutives pour garantir une qualité de service.