Press release

Selon une étude de Cubic³, les équipementiers automobiles considèrent que la connectivité est cruciale pour la sécurité, car la moitié des consommateurs craignent que leur voiture puisse être piratée

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Sponsorisé par Businesswire

Une étude de Cubic³, leader mondial des solutions SDV (software-defined vehicle), met l’accent sur les opportunités et les difficultés auxquelles sont confrontés les équipementiers automobiles pour persuader les conducteurs d’acheter et de s’abonner à des services numériques embarqués, tels que la maintenance prédictive, les fonctions de sécurité et la conduite autonome.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20250429122095/fr/

Boston Consulting Group prévoit que le marché des véhicules définis par logiciel (SDV) créera un potentiel de valeur de plus de 650 milliards de dollars d’ici 2030. L’enquête menée auprès de 8 000 consommateurs (répartis à parts égales entre les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon) et de 60 dirigeants d’équipementiers internationaux montre que le véritable défi pour les équipementiers consiste à persuader les conducteurs et à leur prouver les avantages de payer pour des services numériques, qui font partie intégrante des véhicules définis par logiciel, afin de faire de cette prévision une réalité.

Perception du paiement de services numériques

L’étude montre que les consommateurs sont de plus en plus disposés à payer pour des abonnements numériques embarqués. 1 consommateur sur 4 (25 %) a déjà payé pour des services numériques pour son véhicule, et ce chiffre double presque (44 %) chez les 18-24 ans. Seul un consommateur sur cinq dans le monde a déclaré qu’il ne serait pas prêt à payer des abonnements mensuels.

Les constructeurs automobiles estiment que les conducteurs sont prêts à payer 11 dollars par mois pour les services numériques, tandis que les conducteurs disent que c’est 7,70 dollars, soit une différence de 30 %. Toutefois, dans les pays où l’utilisation de la voiture est plus importante, la disposition à payer croît. Par exemple, les personnes interrogées aux États-Unis se disent prêtes à payer le plus, soit 8,52 dollars par mois.

L’enquête a regroupé les services numériques en trois catégories afin de révéler la disposition des consommateurs à payer pour chaque groupe. Près de la moitié (51 %) des consommateurs sont prêts à payer pour des « services liés aux véhicules », tels que la conduite autonome. Globalement, 40 % des consommateurs sont prêts à payer pour des « services connectés », tels que la diffusion de vidéos et de musique en continu, et 39 % sont prêts à payer pour des « services de données », tels que la maintenance prédictive.

Les équipementiers doivent à la fois monétiser les services numériques et les convertir en flux de revenus récurrents. Les constructeurs automobiles pensent que la maintenance prédictive, les fonctions de sécurité avancées et la conduite autonome sont les plus susceptibles de contribuer le plus aux revenus récurrents.

« Jusqu’à récemment, la plupart des consommateurs considéraient l’achat d’une voiture comme une affaire ponctuelle. Bien que le concept de paiement pour des services numériques embarqués soit relativement nouveau, nous constatons déjà une adoption massive de la part des consommateurs », déclare David Kelly, DG de Cubic³. « Il faudra du temps aux équipementiers pour persuader le public de la valeur des services numériques, mais il est encourageant de voir que les jeunes conducteurs – les  » digital natives  » – sont prêts à payer pour ces services. »

Les équipementiers (OEM) partagent (en grande partie) les préoccupations des conducteurs en matière de cybersécurité et de protection des données

Les consommateurs s’inquiètent des pratiques de l’industrie en matière de données, près de la moitié d’entre eux (48 % à l’échelle mondiale) déclarant craindre que leur voiture puisse être piratée. Heureusement, les OEM accordent une grande importance à la cybersécurité automobile. 86 % d’entre eux estiment que la cybersécurité de leurs services numériques est importante, et ils sont aussi nombreux à considérer la connectivité comme essentielle pour protéger les véhicules tout au long de leur cycle de vie.

Les OEM surveillent de près les cibles potentielles des pirates, telles que les interfaces et API, les cartes SIM numériques, les systèmes d’infodivertissement et la télématique.

49 % des consommateurs britanniques estiment que les OEM ne devraient pas être autorisés à vendre les données des conducteurs à des tiers pour générer des revenus supplémentaires, contre 44 % au niveau international. À l’inverse, 26 % trouvent cela acceptable et 20 % (24 % dans le monde) sont indifférents. Toutefois, moins d’un OEM sur cinq (18 %) vend actuellement des données. Les consommateurs japonais sont les moins opposés à cette pratique, avec 26 % seulement déclarant qu’elle ne devrait pas être autorisée. Les Américains, en revanche, sont les plus opposés : 50 % estiment que cela ne devrait pas être permis.

Fonctions de sécurité et technologies de limitation de vitesse

Les OEM doivent composer avec des opinions nuancées des consommateurs en matière de régulation de la sécurité, mais ces derniers soutiennent globalement les dispositifs qui garantissent la durabilité et l’accessibilité des véhicules. 49 % des répondants chercheraient à faire réparer leur véhicule dans la semaine suivant l’apparition d’un voyant d’alerte. Le délai moyen est de 1,5 semaine, 19 % affirmant qu’ils attendraient entre 2 et 4 semaines. En fait, 67 % déclarent qu’ils procèdent aux réparations nécessaires dès que possible, lorsqu’ils reçoivent un avis de rappel.

Cela souligne l’opportunité qu’offre l’industrie en matière de mises à jour à distance (over-the-air, ou OTA), capables de révolutionner la satisfaction client, la sécurité et la praticité, en permettant aux constructeurs de répondre à certains besoins de performance sans inspection physique du véhicule.

Un tiers (33 %) des OEM prévoient d’introduire des technologies de limitation de vitesse et de réduction des distractions dans les trois prochaines années, y compris dans des pays comme les États-Unis, où la législation ne l’impose pas encore. Bien que 55 % des conducteurs américains soient favorables à l’introduction de ces fonctions de sécurité comme équipement standard dans les véhicules neufs, une minorité importante y est opposée. En effet, si une technologie de limitation de vitesse était mise en place, 38 % des Américains et des Allemands déclarent qu’ils achèteraient une autre voiture. Ce qui montre à quel point ce sujet divise, et que les OEM pourraient faire face à un rejet de la part du public s’ils décidaient de l’implémenter.

Perspectives

Le rapport présente un avenir nuancé mais optimiste pour les équipementiers qui naviguent dans un paysage automobile en évolution rapide. Les automobilistes sont de plus en plus disposés à payer pour des services numériques, notamment en raison de la nouvelle génération de conducteurs qui sont des « digital natives » et sont habitués à la connectivité.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le rapport Consumer and OEM Attitudes to Software-Defined Vehicles ici .

À propos de l’enquête

Deux enquêtes ont été menées simultanément pour comprendre et comparer les attitudes des dirigeants du secteur automobile et des consommateurs à l’égard des SDV.

  • Méthodologie des OEM : Menée entre octobre et décembre 2024 par Sapio Research. Elle a évalué 60 cadres de l’industrie automobile.
  • Méthodologie pour les consommateurs : Menée en septembre et octobre 2024 par Sapio Research. Elle a interrogé 8 000 adultes âgés de plus de 18 ans au Royaume-Uni, en Allemagne, aux États-Unis et au Japon.

À propos de Cubic³

Cubic³ fournit des solutions de connectivité avancées pour les véhicules définis par logiciel (SDV) dans plus de 200 pays. Nous aidons les équipementiers des secteurs de l’automobile, de l’agriculture et du transport à faire face aux complexités de la connexion des véhicules tout en garantissant la conformité aux réglementations internationales. Avec un accès à plus de 550 réseaux mobiles, notre connectivité intelligente permet aux équipementiers d’innover, d’évoluer et de saisir de nouvelles opportunités, en favorisant l’efficacité et la croissance.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.