Zscaler mise sur le Cloud pour sécuriser ses clients

Zscaler tente de percer. L’éditeur de sécurité, désireux de mettre ses clients à l’abri  des malveillances, telles que botnets, phishing et autres méthodes de Cross Site Scripting ou de Clickjacking, s’est orientée vers une solution en SaaS. Une solution qui permet de rediriger le trafic réseau à la sortie du firewall vers l’un des data centers de la société, sous infrastructure TeraCloud.

Le temps est nuageux…

De la sorte, le trafic utilisateurs se voit soit autorisé, soit bloqué ou bien encore régulé au gré de la politique de sécurité mise en place dans l’entreprise. Zscaler se positionne également sur la méthode d’empilement des briques de sécurité, en arguant qu’un simple antivirus fonctionnant à l’aide d’une base de signatures n’est plus suffisant de nos jours pour garantir un niveau suffisant de sécurité. Pour l’éditeur, il devient nécessaire de disposer d’une visibilité du trafic HTTP mondial via une mise « en nuage » des ressources. 

Un point de vue qu’explique Jay Chaudhry, le p-dg de la firme : « Le modèle du SaaS est le seul qui permette de bénéficier de la bonne technologie au moment où elle est nécessaire. Nos disposons de 40 datacenters dans le monde, ainsi nous garantissons un maximum de continuité de services à nos clients. Un client est toujours lié à un voire deux centres de données. Si le travailleur bouge, le système le suit ».

Filtrage et analyse

Zscaler propose un simple filtrage URL afin de gérer les menaces provenant du Web, auquel il ajoute la possibilité d’analyser les contenus dans un but de prévention des pertes de données. Selon ses propres chiffres, seulement 5 % des entreprises ont déployé une solution DLP (Data Leakage Prevention), ce qui fait dire à Frédéric Benichou, le Directeur Régional Europe de Zscaler : « Avec le panel de solutions proposées, nous résolvons beaucoup plus de solutions que les autres, bien souvent. Afin de prévenir la perte des données, nous nous sommes orientés vers les sociétés qui ont des activités transnationales pour leur garantir un suivi de leurs données ».

Le cœur de cible de l’éditeur dans nos contrées ? Le mid market et les grands comptes qui forment la grande majorité des 300.000 utilisateurs revendiqués dans le monde.