Élu dimanche 7 mai président de la République française avec 66,10% des voix, Emmanuel Macron veut mettre en oeuvre sans tarder ses priorités économiques, dont certaines par ordonnances. Voici cinq mesures phares destinées à soutenir la croissance des entreprises en France.
Le président élu le 7 mai a déclaré vouloir « supprimer la caisse qui gère le régime social des indépendants (RSI) pour l’adosser au régime général, afin que tous bénéficient de la même qualité de service et des mêmes droits ». Emmanuel Macron veut aussi réduire les charges qui pèsent sur les indépendants (professions libérales, commerçants, artisans, agriculteurs…).
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) devrait se transformer en allégement de charges, avec une suppression totale des charges au niveau du salaire minimum de croissance (SMIC). Autre mesure proposée : exonérer de cotisations sociales les heures supplémentaires.
Emmanuel Marcron veut aussi simplifier l’accès des PME à la commande publique. Et créer un « droit à l’erreur » administrative des entreprises. « Quand l’administration contrôle, la première fois elle ne sanctionne pas », sauf « pour ce qui relève du pénal » où la sanction demeure.
Le président élu veut aussi « supprimer les charges des microentreprises (auto-entrepreneurs) la première année » et « doubler les plafonds pour permettre à plus d’entreprises de bénéficier de cette mesure et du régime fiscal de la microentreprise ». L’ex-candidat du mouvement En Marche! veut aussi ouvrir des droits à l’assurance-chômage aux indépendants et aux entrepreneurs.
En septembre dernier, le gouvernement d’alors annonçait une baisse du taux d’impôt sur les sociétés (IS) à 28% pour les PME, à partir de 2017, puis, d’ici 2020, pour toutes les entreprises actives en France… Emmanuel Macron, lui, ambitionne de réduire de 8 points le taux d’IS pour que celui-ci se rapproche de la moyenne européenne. Le taux d’IS passerait ainsi de 33% à 25% en France.
Pour les fournisseurs IT, les revendeurs et les intégrateurs en France, les mesures que veut mettre en oeuvre Emmanuel Macron vont dans le bon sens. Leurs représentants se sont déjà déclarés prêts à soutenir les politiques d’incitation à la transformation numérique des organisations. C’est notamment le cas des syndicats professionnels Cinov-IT (TPE-PME) et Syntec Numérique (ESN, éditeurs, sociétés de conseil en technologies). Et de Tech in France (grands groupes, PME et start-up du logiciel et de l’internet). L’association annonce qu’elle va se tenir « à disposition des nouvelles équipes ministérielles ».
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