Il en ressort que tous les outils 2.0 ne sont pas égaux. La communication unifiée et les instruments de travail collaboratifs (partage de documents et d’applications, réunions virtuelles…), productifs par nature, sont déjà adoptés par une courte majorité des entreprises, et en test dans un cinquième de plus. Mais les bureaux virtuels et les outils de gestion de la e-réputation peinent à convaincre. L’usage des réseaux sociaux et des messageries instantanées se situent entre les deux :
Les instruments les moins utilisés sont d’ailleurs considérés comme les moins utiles. Seuls 20% des répondants jugent « très utiles » les outils Web 2.0 (blogs, RSS, wikis), ou de messagerie instantanée. Un taux qui chute à 5% pour les réseaux sociaux et les services d’e-réputation :
Manque d’accompagnement et freins culturels
Quels sont les freins à cette adoption ? Du côté des utilisateurs, seules 42% des entreprises ont mis en place des formations spécifiques à ces produits. Souvent en plein phénomène consumérisation de l’IT, peut-être assument-elles que les salariés savent déjà les utiliser. Quelle qu’en soit la raison, quand des initiatives d’accompagnement sont prises, elles passent généralement par des embauches spécifiques, ou la formation uniquement des cadres. Seules 15% des entreprises impliquent les RH pour accompagner les employés.
Du côté des entreprises, les freins seraient davantage culturels. Jean-Denis Garo, Directeur Communication et Marketing Support d’Aastra France, assure que « le Web 2.0 est avant tout un nouveau monde où les notions « d’espace-temps » de travail sont complètement redéfinies, ce qui bouleverse au passage les modes d’organisations hiérarchiques historiques. Cette évolution nécessite une redéfinition du rôle du collaborateur et de ses managers. »
Ainsi, 38% des cadres supérieurs sondés estiment que c’est l’entreprise qui a du mal à faire évoluer ses habitudes et ses process. 34% pensent qu’elles manquent de compétences en interne, et autant que ce sont des craintes sécuritaires qui les limitent. 32% assurent que le manque de visibilité en termes d’utilité et de ROI sont à blâmer. Seuls 17% pensent que ce sont les salariés qui bloquent ces évolutions en craignant une interférence de leur vie professionnelle avec leur vie privée.
L’étude complète peut être téléchargée gratuitement et en français sur le site d’Aastra.
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