Face à l’explosion des besoins, le stockage traditionnel n’est pas la réponse. Longue vie aux solutions open source

Nous sommes en train de vivre un « Tsunami de la donnée ». D’après les récents chiffres publiés par IBM, 90% des données dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années. Et il n’y a aucun signe tangible de ralentissement de ce phénomène…

Par Evan Powell, CEO de Nexenta

… Pour preuve : il n’y a pas si longtemps, les consommateurs stockaient leurs fichiers MP3 et les photos sur leurs ordinateurs. Un fichier MP3 pesait en moyenne 5 Mo (environ 80 Mo pour un album) et une photo entre 3 Mo et 4 Mo.

Désormais, ils téléchargent et stockent des films qui pèsent environ 1 Go. Ces mêmes consommateurs utilisent également de multiples périphériques, comme les smartphones et les tablettes, capables de lire des vidéos en haute définition, sachant que de tels fichiers dépassent allègrement les 300 Mo.
Tout ceci entraîne une augmentation des besoins de stockage initiaux multipliés par 100 voire par 200.

 

Les entreprises aussi connaissent le même phénomène d’explosion des données causé par de multiples facteurs dont le principal est le poids des obligations légales de conservation des données de l’entreprise. Ce gaspillage est d’autant plus considérable qu’en moyenne, selon le Gartner, une entreprise n’accède pas à 70% des données stockées au cours d’une année

 

Malgré cela, la seule réponse faite aux particuliers et aux entreprises face à cette augmentation massive de création de données a été, et continue d’être, le « plus de stockage ».

 

Comme pour toute chose, la valeur d’une donnée se réduit au fur et à mesure de sa vie. Afin de coller à ce phénomène, beaucoup d’organisations cherchent à effectuer une migration des données vieillissantes sur des formes plus économiques de stockage. Mais une conséquence inattendue de cette approche est qu’il devient plus économique de stocker la donnée au-delà de sa durée de vie que de tenter de la supprimer. En effet, le temps et l’énergie nécessaires pour éradiquer les données en fin de vie sont économiquement trop élevés comparés aux coûts pour les conserver.

 

Une société a ainsi constaté, par exemple, qu’il lui était possible de supprimer presque 1 Po de données (soit 5% de ses données globales), ce qui représentait une économie de plusieurs millions de dollars en coûts de stockage. Cependant, après un examen plus minutieux, cette société a également constaté que les dépenses liées aux ressources nécessaires pour réaliser ce projet (15 personnes durant 4 mois !) étaient équivalentes à l’économie envisagée.

 

S’il devient aussi coûteux de supprimer les données que de les stocker, la tentation est grande de les conserver, ne serait-ce que pour occuper les ressources nécessaires à la suppression au lieu de les affecter à n’importe quelle tâche plus productive. En outre, les responsables du stockage conservent leur tranquillité d’esprit en sachant que si aucune suppression n’est effectuée, il n’y a aucun risque de perdre des données potentiellement importantes par erreur.

 

Conséquence inattendue de cette situation, les entreprises se retrouvent à dépenser encore plus dans le stockage pour non seulement accueillir les nouvelles données créées mais également pour faire face à l’augmentation des données qu’elles finissent par conserver. Le problème, pour beaucoup de sociétés est que détruire ou conserver les données revenant à peu près au même prix, elles doivent de toute façon continuer à acheter du stockage.

 

Dans ces circonstances, il incombe aux entreprises d’essayer de réduire leurs frais de stockage. Or, bien souvent, négocier avec les fournisseurs traditionnels entraine des coûts élevés, au même titre que tenter de s’en séparer pour choisir d’autres alternatives peut s’avérer très onéreux. La meilleure solution serait alors une offre de stockage qui ne serait pas soumise à la « taxe matérielle » imposée par les fournisseurs traditionnels et qui laisserait les entreprises libres d’ajouter des produits standards tout en continuant à utiliser leur existant.

 

Une solution basée sur un logiciel open source pourrait aider les utilisateurs de stockage en entreprise à sortir des logiciels et matériels propriétaires. Dans beaucoup de cas, les entreprises peuvent réduire leurs coûts d’environ 70-80% tout en bénéficiant d’une meilleure flexibilité et de fonctionnalités supplémentaires. Une solution open source travaille de façon transparente en environnement de stockage hétérogène et propose des capacités de gestion et une qualité de donnée inégalable. Et elle est aussi prête pour le Cloud et pour la virtualisation.

 

Les entreprises sont sous pression, elles doivent investir de plus en plus dans le stockage pour faire face à l’explosion des données et satisfaire les besoins en stockage. Une solution basée sur un logiciel open source est la manière idéale d’atteindre ces objectifs tout en bénéficiant d’un système de stockage plus flexible, plus facile à gérer et à moindre coûts.

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