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HP EliteBook 8640p, un PC portable pour les pros (musclés…)

Multimédia : qui dit professionnel…

Bonne nouvelle pour les inconditionnels de la visioconférence. La webcam frontale se montre performante et calibre idéalement une image qui manque parfois de détails. Elle rend les couleurs avec une justesse certaine, dérivant toutefois légèrement vers le bleu lorsque l’environnement manque de lumière. Plus généralement, l’objectif craint les situations extrêmes de luminosité. La surexposition est mal compensée, à l’instar de l’obscurité ambiante. C’est bien l’un des seuls reproches imputables à une webcam d’excellente qualité. De quoi prendre son pied à entretenir des conversations vidéo.

Hautement décevant, le rendu sonore est digne d’un netbook, pas d’un laptop dédié à des professionnels. La technologie SRS, vieillissante et un peu en retrait, force à utiliser un casque de bonne facture pour pallier le manque de profondeur des haut-parleurs stéréo. Néanmoins, saurait-on en tenir rigueur à HP ? La qualité du son reste en règle générale le dernier des soucis du salarié en vadrouille, heureux de pouvoir retranscrire ses interviews, effectuer ses montages et regarder deux ou trois vidéos sur Internet, à ses heures perdues, sans pour autant exiger un rendu cristallin à l’oreille.

Conseil salvateur, garder à proximité un système d’enceintes lorsque l’on souhaite visionner un film ou s’écouter un concerto en la mineur. C’est l’unique manière de dénicher quelques fréquences audiophiles dans la purée aseptisée que proposent les haut-parleurs. Avec ces derniers, les basses sont absentes et terriblement exagérées dès lors que la carte son juge opportun d’en placer une couche à sa sauce. Et que dire des hautes gammes de fréquences ?

Rien à redire concernant la lecture vidéo. Une petite installation de l’universel VLC et les fichiers les plus exotiques répondent du tac au tac, sans temps de latence remarquables. Les réglages vidéo sont aussi variés que l’échelle des niveaux sonores n’est étendue. Un bon point pour enregistrer directement ce que produit la carte son. Le système éprouve plus de difficultés à l’heure de décoder et de restituer un Blu-Ray en haute définition 1080p. La navigation entre les chapitres et à l’intérieur de séquences s’avère parfois poussive, surtout lorsqu’un grand nombre de programmes s’exécutent en arrière-plan. Logique, mais regrettable. On considèrera tout de même que l’EliteBook passe avec succès le test de la soirée ciné. Sur son petit écran, bien sûr, car il ne dispose pas d’un port HDMI.

Performances matérielles

Globalement, l’équipement fourni s’en sort avec les honneurs. A commencer par le lecteur-graveur de disques optiques. Poussé dans ses retranchements, celui-ci affiche un temps d’accès de 132 millisecondes, pour une utilisation CPU qui dépasse rarement les 3% à la lecture. Durant cette même opération, le débit moyen sur cinq minutes de sollicitation maximale atteint les 20 Mo/s, avec un pic a 25 Mo/s. Assez pour transférer et acquérir sans mal des données et assurer la lecture sans coupure de films sur support optique.

Lors de tests réalisés avec HDD Health, le disque dur interne frôle les 100 Mb/s en lecture, pour 85 Mb/s en écriture, en dépit de sa vitesse de rotation limitée a 5400 révolutions par minute. Des performances qui minimisent le temps nécessaire à la copie de lourds fichiers tels que des clips vidéo. Les monteurs devraient y trouver leur compte. A noter cependant que ce taux baisse légèrement lors des échanges de données entre deux partitions. Il en va de même pour la copie de petits fichiers. Le disque est alors moins réactif et souffre parfois de temps de latence significatifs.

En revanche, le système tire pleinement parti du bus USB 3.0. Il est rare, voire impossible de tutoyer le débit théorique, mais les habitués du 2.0 auront tôt fait de revoir leurs gammes : moins de 30 secondes sont nécessaires pour copier le contenu d’un album de 20 titres encodés en MP3.

C’est avec 3DMark que les choses se gâtent. Inutile de tenter le coup avec la dernière version, qui soumet le GPU intégré à des tests bien trop poussés. Qu’on se le dise, à moins de 20 images par seconde lors de phases 3D en haute qualité, cet EliteBook n’est pas fait pour les joueurs. Même combat avec PcMark 07. La puce Intel Graphics se cantonne à moins de 10 frames par seconde, affichant des résultats dignes d’une carte non optimisée pour DirectX 9. Bienvenue dans le monde des Radeon 7500 et autres Geforce 4. Et ce ne sont pas les statistiques flatteuses dégagées par GPU-Z qui changent la donne. Pour un bilan plus probant, un retour sous 3DMark 2006 s’impose et confirme la pauvreté d’un circuit graphique dont la mémoire partagée ne vaudra jamais les composants autonomes et leurs modules dédiés, physiquement adjoints au circuit.

A la rescousse, l’Intel Core i5 à 2,6 GHz gère idéalement la surcharge logicielle. Quoique le multitâche montre ses limites. Ceci dit, la plupart des usages classiques d’un professionnel ne devraient saturer ni la mémoire, ni le processeur. Dépourvu de son câble d’alimentation, l’EliteBook poursuit son chemin vers la banalité. En usage traditionnel, avec Wi-Fi et Bluetooth activés, son par casque à 30% du volume maximum et luminosité à la moitié de la jauge, il offre environ 3 heures et 30 minutes d’autonomie. Au rapport, l’employé lambda en conclura, sans mauvais jeu de mots, que c’est « bien, mais pas top » pour un laptop.

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Damien Fleurette

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