Pour gérer vos consentements :
Actualités: ENTREPRISE

Oracle Fusionne, mais sans confusion

Comment pouvez-vous maintenir une cohérence avec tous ces rachats ?

Tous les rachats réalisés par Oracle répondent à deux idées majeures. Tout d’abord, Oracle souhaite proposer des solutions les plus fonctionnelles possible d’ERP, de CRM, deux RH, de BI, d’EPM, etc. Ensuite, nous souhaitons aussi proposer des solutions verticales destinées à des métiers.
Toutefois, nous voulons conserver la logique du progiciel, plutôt que celle du spécifique. C’est pourquoi nous avons acheté des solutions comme Portal pour les opérateurs de télécommunications, Retek pour la distribution ou encore i-Flex pour les services financiers. Il s’agit de proposer des solutions “Best of Breed” ciblées.

Et les solutions existantes restent en place, comme le précise notre engagement Applications Unlimited. Et elles s’intègrent à la plate-forme globale Fusion. En effet, Oracle s’engage à maintenir et à faire évoluer les solutions en place, avec un support dans le temps.

Comment Fusion Middleware assure-t-il sa fonction de liant ?

Avec les logiciels BEA, nous intégrons le meilleur du middleware dans notre plate-forme Fusion Middleware afin d’intégrer les briques “Best of Breed” entre elles, de la façon la plus efficace. Et cela est vrai autant entre solutions Oracle qu’avec des solutions tierces ou avec les applications du système d’information de l’entreprise.

D’ailleurs, cela répond à une attente du marché et à la demande de nos clients. En effet, ceux-ci souhaitent :
 1. mettre en place un système d’information agile (non monolithique) et flexible qui puisse s’adapter aux demandes du marché et à ses évolutions, et les sortir du choix entre un ERP intégré rigide ou du fonctionnel spécifique non intégré;
 2. des solutions respectant les standards qui procurent la meilleure ouverture (essentiellement Java chez Oracle);
 3. de la collaboration et plus de productivité, ce que nous proposons avec les réseaux sociaux, le tchat intégrés… Afin de diminuer les coûts d’intégration et la maintenance.

Où en êtes-vous sur le SaaS ?

Il y a une forte demande du marché pour disposer à la fois de logiciels on-premise (traditionnels) et de solutions en mode SaaS. Grâce à l’ouverture des standards, Fusion permet de proposer une offre sas qui correspond aux produits que nous proposons en mode logiciel traditionnel. Et ce, quel que soit le fonctionnel considéré : CRM, RH, gestion des achats, gestion de logistique, etc.

Et avec les solutions Oracle, la migration est possible dans les deux sens du logiciel vers le SaaS et réciproquement.

Mais le SaaS de vos solutions est uniquement opéré par Oracle…
Les entreprises disposent effectivement d’une offre en mode SaaS opérée par Oracle, avec un paiement à l’usage par utilisateur et par mois. Une solution généralement proposée en mode direct.

Par ailleurs, nos partenaires peuvent proposer des solutions externalisées, en opérant tout ou partie du système d’information de leurs clients, sur la base d’une licence logicielle traditionnelle. Pour le moment, nous ne proposons pas encore de solution progicielle en SaaS qui serait opérée par nos partenaires. En revanche, ils peuvent proposer nos technologies en mode cloud.

La stratégie consiste-t-elle à remplacer l’existant avec des applications Fusion ?
Depuis près de six ans, nous avons lancé l’offre Fusion, tout en maintenant et en faisant évoluer tous nos logiciels. L’objectif de Fusion vise à permettre l’agilité et l’ouverture grâce aux standards, afin de gérer les processus métier de bout en bout : BPM, BAM, etc. Aujourd’hui, 40 entreprises à travers le monde (dont quelques françaises) jouent le rôle d’“early adopters”. Elles essaient ces développements et nous permettent de faire évoluer les solutions.

Notre stratégie consiste à compléter les offres en place par des modules Fusion. Par exemple, PeopleSoft RH (gestion administrative des employés) est très largement utilisée. Pour compléter cette solution avec une gestion des talents, l’entreprise peut déployer Fusion Talent Management, développé sur des standards. Bien entendu, ce module peut aussi compléter un ERP JD Edwards, ou tout logiciel d’un autre éditeur. Et l’entreprise pourra choisir de le déployer en mode SaaS ou en mode logiciel, sans rupture, car PeopleSoft est toujours maintenu ainsi que Fusion.

Lorsque Fusion pourra répondre à l’ensemble des besoins d’un client, celui-ci pourra éventuellement s’équiper entièrement de toute la solution. Néanmoins, Oracle continuera à maintenir les solutions existantes et à les faire évoluer. En effet, le client pourra continuer à choisir un des anciens logiciels s’il estime qu’il répond mieux à ses besoins. Par exemple, il pourra se tourner vers Siebel en mode SaaS, mais aussi en mode logiciel traditionnel.

Gérard Clech

Articles récents

Cloud : TD SYNNEX prend la présidence de la commission Distribution d’Eurocloud

TD SYNNEX France rejoint Eurocloud France, l’association professionnelle dédiée aux acteurs du cloud, et se…

3 jours années

Prestataires IT : la confiance ne suffit plus, place aux résultats

La montée en puissance des cyberattaques ciblant les prestataires IT inquiète de plus en plus…

3 jours années

Total MDR : WatchGuard industrialise le SOC pour les MSP

Avec sa nouvelle offre Total MDR, WatchGuard propose une couverture unifiée des environnements hybrides, intégrant…

4 jours années

« Nous basculons vers une IA décentralisée » : Anwar Dahab (Dell) livre son analyse de l’évolution du marché IT.

L'accélération des investissements en infrastructures liés à l'IA marque un tournant pour les partenaires IT.…

4 jours années

ESN : Stordata mise sur la croissance externe et le recrutement en 2025

Stordata annonce l’ouverture de 20 postes dans ses agences en 2025. L’entreprise de services numériques,…

4 jours années

72 % des PME peinent à intégrer leurs outils ITSM. Résultat : 41 % subissent des interruptions IT mensuelles.

Une étude internationale publiée par EasyVista, éditeur de solutions ITSM et ITOM, met en lumière…

4 jours années