Las pour le géant des ERP… Le couperet est tombé ce 24 novembre au matin: le jury d’un tribunal fédéral américain a évalué que les dommages subis par Oracle s’élevaient à 1,3 milliard de dollars ! Une somme énorme que SAP est donc condamné à payer à Oracle. Si cette somme devait être versée, nul doute que les résultats de l’éditeur allemand en seraient affectés sur plusieurs trimestres… Le coup est d’autant plus rude que les responsables financiers n’avaient, sans doute, provisionné que quelques dizaines ou au pire une petite centaine de millions de dollars.
A l’annonce de ce lourd verdict, les défenseurs d’Oracle n’ont pas manqué d’exulter tandis que pour ceux de la partie opposée, l’abattement étaient visible. Et, sans surprise, les dirigeants de l’éditeur allemand ont laissé entendre qu’ils feraient très certainement appel de ce jugement.
Faute avouée, pas pardonnée à moitié
Le grief retenu est celui de “vol de propriété intellectuelle“. Et SAP avait fait son mea culpa en admettant que sa filiale TomorrowNow avait effectivement eu accès des millions de données commerciales concernant des clients d’Oracle (des contrats de maintenance, notamment). Bill Dermott, co-président du directoire de SAP, avait reconnu les faits et présenté des excuses - tandis que l’ex- dirigeant exécutif, Léo Apotheker, depuis remercié par SAP et désormais CEO de HP a été sommé de se présenter, comme témoin, devant le tribunal.
Vu du « Vieux Continent », certains observateurs n’ont pas manqué de relever que c’est un jury américain qui avait sanctionné durement un éditeur européen, l’un des rares à avoir acquis une notoriété et un leadership mondial. Mieux placé en tous cas qu’Oracle sur certains créneaux du marché des logiciels (ERP et BI notamment).
“S’attaquer en justice aux Etats-Unis est un sport national“, souligne Donald Callahan, consultant senior de Dusquesne Research. “Dans l’industrie IT, les actions en justice sont devenues de plus en plus fréquentes, jusqu’à se transformer - on serait tenté de le dire - en une sorte de prolongement judiciaire de la concurrence.” (…) .
Et même si SAP est une société allemande, “il s’agit bien d’une grande affaire judiciaire « à l’américaine » qui - compte tenu des différences de cultures et de systèmes juridiques - peut laisser les européens un peu perplexes“.
(*) article:’Softwars: le procès Oracle versus SAP décrypté‘ (www.duquesnegroup.com/Soft-Wars-le-proces-Oracle-vs-SAP-decrypte-Partie-1_a165.html).
Las pour le géant des ERP… Le couperet est tombé ce 24 novembre au matin: le jury d’un tribunal fédéral américain a évalué que les dommages subis par Oracle s’élevaient à 1,3 milliard de dollars ! Une somme énorme que SAP est donc condamné à payer à Oracle. Si cette somme devait être versée, nul doute que les résultats de l’éditeur allemand en seraient affectés sur plusieurs trimestres… Le coup est d’autant plus rude que les responsables financiers n’avaient, sans doute, provisionné que quelques dizaines ou au pire une petite centaine de millions de dollars.
A l’annonce de ce lourd verdict, les défenseurs d’Oracle n’ont pas manqué d’exulter tandis que pour ceux de la partie opposée, l’abattement étaient visible. Et, sans surprise, les dirigeants de l’éditeur allemand ont laissé entendre qu’ils feraient très certainement appel de ce jugement.
Faute avouée, pas pardonnée à moitié
Le grief retenu est celui de “vol de propriété intellectuelle“. Et SAP avait fait son mea culpa en admettant que sa filiale TomorrowNow avait effectivement eu accès des millions de données commerciales concernant des clients d’Oracle (des contrats de maintenance, notamment). Bill Dermott, co-président du directoire de SAP, avait reconnu les faits et présenté des excuses – tandis que l’ex- dirigeant exécutif, Léo Apotheker, depuis remercié par SAP et désormais CEO de HP a été sommé de se présenter, comme témoin, devant le tribunal.
Vu du « Vieux Continent », certains observateurs n’ont pas manqué de relever que c’est un jury américain qui avait sanctionné durement un éditeur européen, l’un des rares à avoir acquis une notoriété et un leadership mondial. Mieux placé en tous cas qu’Oracle sur certains créneaux du marché des logiciels (ERP et BI notamment).
“S’attaquer en justice aux Etats-Unis est un sport national“, souligne Donald Callahan, consultant senior de Dusquesne Research. “Dans l’industrie IT, les actions en justice sont devenues de plus en plus fréquentes, jusqu’à se transformer – on serait tenté de le dire – en une sorte de prolongement judiciaire de la concurrence.” (…) .
Et même si SAP est une société allemande, “il s’agit bien d’une grande affaire judiciaire « à l’américaine » qui – compte tenu des différences de cultures et de systèmes juridiques – peut laisser les européens un peu perplexes“.
(*) article:’Softwars: le procès Oracle versus SAP décrypté‘ (www.duquesnegroup.com/Soft-Wars-le-proces-Oracle-vs-SAP-decrypte-Partie-1_a165.html).
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