Grand gagnant de l’été, et sans surprise : l’iPad d’Apple qui, sur le seul sol américain, s’est écoulé à plus de 3 millions d’unités en 80 jours. Et le fonds Barclays Capital prévoit même que ce nombre va grimper jusqu’à 20 millions d’unités en 2011.
Un marché prometteur qui, logiquement, induit une offre riche. De Samsung (Galaxy Tab) au PlayBook de RIM en passant par la Dell Streak, les Galapagos de Sharp, la Cius de Cisco, la JooJoo ou les tablettes françaises d’Archos et du petit précurseur eviGroup, les annonces de nouveaux produits se multiplient. Et les projets des taïwanais Acer, Asus, MSI sont dans les starting-blocks…
USA d’abord
Ce nouveau marché devrait d’abord exploser sur le territoire américain. L’Amérique du Nord va à fin 2010 représenter 61 % des ventes de tablettes, avant que le reste du monde ne rattrape peu à peu son retard (Gartner évoque 43 % de PDM en 2014). Les tablettes communicantes (dotées du wifi et/ou de la 3G) vont s’imposer d’une courte tête à fin 2010 (55 % des unités vendues). A l’orée 2014, elles seront devenues un quasi-standard en 2014, totalisant 80 % des modèles vendus.
Mais l’arrivée des tablettes ne se fait pas sans douleur, avec notamment l’existence d’un risque réel de concurrence avec d’autres produits électroniques. « Le format tout-en-un des tablettes se traduira par la cannibalisation des autres appareils électroniques grand public tels que les lecteurs [de livres électroniques], les consoles de jeu et des lecteurs multimédias, déclare Carolina Milanesi, vice-président recherche chez Gartner. Les mini-ordinateurs portables [netbook, NDLR] vont souffrir le plus fortement de la menace de canibalisation dès lors que le prix de vente des tablettes chutera en dessous des 300 dollars au cours des deux prochaines années. » En revanche, les smartphones ne devraient pas être concernés par le phénomène.
Si le grand public est conquis d’avance, selon le Gartner, les tablettes numériques auront plus de mal à s’imposer en entreprises. Pour l’heure, les employés mobiles restent dépendants de leur notebook et smartphone. La tablette s’inscrirait plutôt comme un outil complémentaire pour les e-mails, l’agenda, les applications web, voire les présentations de type Powerpoint. Il est certain que l’instantanéité de démarrage et l’ergonomie de l’interface offre un avantage certain à la tablette face à l’ordinateur portable. Néanmoins, pour le moment, les professionnels désirant s’équiper doivent le faire de leur propre poche… Dans le monde pro, la tablette a encore visiblement du chemin à parcourir !
Grand gagnant de l’été, et sans surprise : l’iPad d’Apple qui, sur le seul sol américain, s’est écoulé à plus de 3 millions d’unités en 80 jours. Et le fonds Barclays Capital prévoit même que ce nombre va grimper jusqu’à 20 millions d’unités en 2011.
Un marché prometteur qui, logiquement, induit une offre riche. De Samsung (Galaxy Tab) au PlayBook de RIM en passant par la Dell Streak, les Galapagos de Sharp, la Cius de Cisco, la JooJoo ou les tablettes françaises d’Archos et du petit précurseur eviGroup, les annonces de nouveaux produits se multiplient. Et les projets des taïwanais Acer, Asus, MSI sont dans les starting-blocks…
USA d’abord
Ce nouveau marché devrait d’abord exploser sur le territoire américain. L’Amérique du Nord va à fin 2010 représenter 61 % des ventes de tablettes, avant que le reste du monde ne rattrape peu à peu son retard (Gartner évoque 43 % de PDM en 2014). Les tablettes communicantes (dotées du wifi et/ou de la 3G) vont s’imposer d’une courte tête à fin 2010 (55 % des unités vendues). A l’orée 2014, elles seront devenues un quasi-standard en 2014, totalisant 80 % des modèles vendus.
Mais l’arrivée des tablettes ne se fait pas sans douleur, avec notamment l’existence d’un risque réel de concurrence avec d’autres produits électroniques. « Le format tout-en-un des tablettes se traduira par la cannibalisation des autres appareils électroniques grand public tels que les lecteurs [de livres électroniques], les consoles de jeu et des lecteurs multimédias, déclare Carolina Milanesi, vice-président recherche chez Gartner. Les mini-ordinateurs portables [netbook, NDLR] vont souffrir le plus fortement de la menace de canibalisation dès lors que le prix de vente des tablettes chutera en dessous des 300 dollars au cours des deux prochaines années. » En revanche, les smartphones ne devraient pas être concernés par le phénomène.
Si le grand public est conquis d’avance, selon le Gartner, les tablettes numériques auront plus de mal à s’imposer en entreprises. Pour l’heure, les employés mobiles restent dépendants de leur notebook et smartphone. La tablette s’inscrirait plutôt comme un outil complémentaire pour les e-mails, l’agenda, les applications web, voire les présentations de type Powerpoint. Il est certain que l’instantanéité de démarrage et l’ergonomie de l’interface offre un avantage certain à la tablette face à l’ordinateur portable. Néanmoins, pour le moment, les professionnels désirant s’équiper doivent le faire de leur propre poche… Dans le monde pro, la tablette a encore visiblement du chemin à parcourir !
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