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Actualités: ENTREPRISE

Violet et son Nabaztag sous le coup d’un redressement judiciaire

Violet, à l’origine notamment de la création du lapin communicant Nabaztag, rencontre de sérieuses difficultés financières et a été mise en redressement judiciaire le 30 juin dernier.

Créé en 2003 par Olivier Mével et Rafi Haladjian, Violet revendique le leadership dans le domaine de l’Internet des Objets. La jeune pousse propose en effet de nombreux produits, comme le lapin Nabaztag (le plus connu d’entre eux), les plates-formes Mirror, la lampe DAL ou encore les timbres Ztamps dont le fonctionnement repose sur la technologie RFID (Radio Frequency Identification).

Ce matin, un lapin…

Lancé en 2005, le Nabaztag reste le grand succès de Violet. En se connectant à la borne Wi-Fi de don domicile ou à sa box, ce lapin communicant aux oreilles à géométrie variable se montre capable de fournir en temps réel tout un panel de services via le Web : lecture d’e-mails, présentation de la météo, diffusion de morceaux de musique, etc.

Malgré ce succès commercial, les comptes de Violet ne suivent pas. Employant quinze salariés, le chiffre d’affaires de la start-up n’a cessé de dégringoler, passant de 3,17 millions d’euros à la fin 2007 à 2,2 millions d’euros en 2008.

D’après un appel d’offres de reprise en redressement judiciaire, publié notamment dans le quotidien Les Echos, Violet serait à la recherche d’un ou plusieurs repreneurs, les entreprises intéressées ayant jusqu’au 4 septembre prochain pour soumettre leur candidature. Si aucun chevalier blanc ne fait son apparition, Violet pourrait être placé en liquidation judiciaire.

Iliad, la maison-mère de Free, pourrait peut-être manifester son intérêt auprès des administrateurs judiciaires. En effet, le lapin communiquant Nabaztag peut maintenant faire office de répondeur pour les freenautes grâce à une application développée par Goprod (soutenu par Iliad), depuis janvier dernier.

Face à une situation financière précaire, Violet n’avait pas baissé les bras ces derniers mois. Ainsi, la start-up française avait conclu un partenariat en mai dernier avec Neamedia, spécialisée dans la conception, la fabrication et la reproduction en série de figurines. Les deux sociétés avaient alors pour but de proposer aux entreprises un outil marketing et de publicité d’un nouveau genre : un objet communicant qui utiliserait le Web pour délivrer des contenus.

Gérard Clech

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