Acer veut-il démanteler le site angevin de Packard-Bell ?

Ils étaient plus de 300 et, en arrivant au port, ils ne seront plus qu’une soixantaine tout au plus… Les salariés du site angevin de Packard Bell savent depuis quelques jours, par information de la direction d’Acer, qu’au bas mot une centaine d’entre eux ne feront plus partie de l’effectif d’ici fin 2009.

Des suppressions de postes qui s’ajoutent aux 143 postes déjà supprimés depuis l’été 2008. Divers services (supply chain, finances, support et gestionnaires de stock) vont purement et simplement disparaître du site d’Angers sur l’autel non pas de la crise mais de la cohérence de groupe avec Acer. Resteraient sur place les services comptables, commerciaux et marketing, ainsi qu’une poignée d’ingénieurs.

En tout, si on ajoute aux équipes angevines celles du site de Puteaux, l’effectif de Packard Bell de l’hexagone dépassera à peine les 100 personnes contre trois fois plus il y a dix-huit mois. Sur Angers devrait malgré tout être maintenu le centre de dépannage national pour lequel Acer promettait il y a quelques semaines d’employer une centaine de personnes avant fin 2009 (mais on en serait loin pour l’instant…). 

La crise économique mondiale à laquelle s’ajoute la présence d’un grand centre de réparation européen d’Acer en République Tchèque pourrait bien être de nature à dissuader le constructeur de tenir ses promesses hexagonales et le pousser à regrouper l’ensemble de ses équipes d’assistance et de réparation dans ce dernier pays, qui préside actuellement la CEE.


Une image collector: une partie de l’équipe NEC-Packard Bell d’Angers en 2006