Jean-Dominique Romieux, Président Directeur Général et Cofondateur de la société Novaxel : « le mérite N°1 de nos solutions : offrir un accès ultra-rapide aux informations sur tous types de supports »
Rencontré à Paris, il y a quelques jours, en provenance de Lyon, le PDG et Cofondateur de Novaxel a bien voulu répondre à nos questions et éclairer un peu nos lanternes sur la stratégie de sa société et ses ambitions sur les marchés français et européens.
Channel Insider Bonjour Monsieur Romieux, pouvez-vous vous présenter et présenter votre société Novaxel ?
Jean-Dominique Romieux Bien volontiers. Martine Joulia-Cubizolles et moi-même, les deux créateurs de Novaxel, sommes des anciens de Solys Informatique (qui avait racheté il y a longtemps maintenant l’éditeur de logiciels de gestion Logidis).
Nous avons d’emblée voulu nous spécialiser dans le domaine de la GED car, en 1994 quand nous nous sommes lancés, elle en était encore à ses débuts et nous jugions qu’il y avait un chaînon manquant dans l’organisation des entreprises : la numérisation du papier et son classement.
Au départ, nous nous sommes centrés sur le métier de l’assurance et nous avons vendu non pas un produit mais un service : numériser et archiver les conditions générales des assureurs sur CD-ROM, à l’attention des courtiers, ravis de cette proposition…
En 1998, nous avons décollé avec un gros contrat signé avec Generali, puis avec les AGF. Et puis nous avons diversifié nos domaines cibles, en proposant nos outils de GED aux experts-comptables. Nous avons développé notre propre moteur de GED et avons créé un logiciel maison pour les satisfaire.
Aujourd’hui, quels sont les métiers que vous ciblait ?
Novaxel travaille dans de nombreux secteurs désormais, avec une spécialisation par profession. Des exemples ? Les administrateurs de biens, les professions juridiques, l’administration, les services fiscaux, l’immobilier, la santé, les services d’aide à la personne, les constructeurs, les entreprises de transport, les collectivités locales, etc.
En fait, dès qu’il y a des milliers de documents à traiter au sein d’une structure, au milieu desquels il faut parfois trouver une aiguille dans la botte de foin, nous sommes présents… Cela va du petit cabinet à la grosse structure avec plusieurs établissements géographiquement dispersés. A ce jour nous comptons environ 10 000 clients en portefeuille, soit approximativement 100 000 utilisateurs de nos solutions !
Notre clientèle est d’autant plus variée qu’elle résulte du travail de nos partenaires éditeurs métier, mais aussi de partenaires distributeurs (Ricoh,Toshiba, Xerox, …)
Combien de personnes travaillent pour Novaxel et quel chiffre d’affaires réalisez-vous ?
Nous sommes environ 25, dont quelques personnes présents en régions, y compris outre-mer. Au-delà des gens qui travaillent directement pour nous, nous fonctionnons à travers de multiples partenariats. S’agissant du chiffre d’affaires, nous avons dépassé les 2 millions d’euros en 2007 (avec un résultat d’exploitation s’élevant à 12% de cette somme). En 2008 nous devrions atteindre voire dépasser les 3 millions d’euros.
Vous avez signé récemment un accord avec une firme importante. Pouvez-vous nous en parler ?
J’imagine que vous faites référence à Ricoh, dont nous sommes en effet les partenaires autour d’un module « OrganiGED » en marque blanche. Ce partenariat déjà important évolue positivement vers un partenariat à l’échelle européenne, ce qui est un véritable challenge pour Novaxel. Un challenge car nous allons devoir réaliser un gros travail technique préparatoire pour que notre solution soit vraiment multilingue (les outils n’étaient jusqu’ici qu’en deux langues, français et anglais). Nous avons également signé un partenariat fort avec Chambersign, autour du concept de signature électronique. La signature électronique découle naturellement du phénomène de dématérialisation. Dans une première étape il s’est agit d’authentification de fichiers et de dossiers. Nous avons également travaillé à la notion de coffre-fort électronique.
Sur qui vous appuyez-vous d’un point de vue technique pour mettre au point vos solutions ?
En fait nous utilisons des solutions, des briques existantes, que nous ‘mettons à notre sauce’, que nous intégrons à nos produits. En matière d’EDI, nous travaillons beaucoup avec le Conseil Supérieur des Experts-Comptables. Notre modèle économique est 100% indirect, nos partenaires étant essentiellement des éditeurs métier, mais nous voulons aussi toucher des éditeurs d’ERP.
Aujourd’hui, qui sont vos plus « gros » clients finaux ?
On peut en citer beaucoup… Je dirais les services fiscaux de Bercy, la SNCF, la Poste, Sephora, les Magasins U, et bien d’autres encore. Quels avantages concurrentiels présentent vos solutions sur le marché de la GED ? Je dirais que nous savons avec nos solutions intégrer tous les formats (textes, images, sons, vidéos, etc.) Nous avons même développé un outil de conversion à la demande de tous types de documents en PDF certifié. Au-delà le mérite N°1 de nos solutions c’est d’offrir un accès ultra-rapide aux informations sur tous types de supports. L’ambition majeure est d’offrir une sorte de chapeau organisationnel dans les entreprises, avec des règles et des contrôles, et un outil de management de l’information et d’organisation.
Quid justement des modèles d’organisation ?
Nous nous appuyons sur des modèles d’organisation assez classiques et notre mode de fonctionnement a évolué pour offrir des services via le Web, avec une prise en main à distance des serveurs et des outils de préconisation, d’installation, de formation. Il ne s’agit pas pour nous de nous substituer à nos revendeurs, mais de leur apporter l’appui logistique en amont comme en aval qui va leur permettre d’assurer leur vente et de proposer des solutions adaptées et pérennes.
Recrutez-vous des revendeurs nationaux, en régions ?
Oui, j’allais y venir. Nous avons environ 250 revendeurs à ce jour, mais sommes toujours en quête de revendeurs motivés et de réseaux. Nous leur offrons une formation opérationnelle en 2 jours, ainsi qu’un accompagnement commercial et technique garanti.
Quelle enveloppe budgétaire faut-il débloquer pour accéder à vos solutions ?
En termes de prix public, nous démarrons avec une version monoposte à 950 euros HT (dont 40 points de remise environ pour les revendeurs). On part ensuite sur des solutions à 5 postes, y compris décentralisés, pour 2 500 euros HT. Pour une solution 20 postes, il faut compter 10 000 euros.
Quel équipement technique recommandez-vous ?
Notre technologie repose sur le mode client/serveur, donc nous conseillons un serveur dédié. En ce qui concerne le ou les scanners pour les numérisations, nos solutions sont compatibles avec de très nombreux modèles, et pas seulement les modèles bureautiques utilisés habituellement par les solutions d’OCR.
Etes-vous à la recherche de nouveaux partenaires ?
Oui, nous recherchons en permanence de nouveaux partenaires. Tous les 15 jours – 3 semaines environ nous organisons des sessions de formation d’accréditation (elles sont payantes mais les partenaires qui entre en relation avec nous par ce moyen sont très vite remboursés de cet investissement initial). N
ous proposons aussi des formations certifiantes, validées par un agrément. Nous comptons boucler d’ici le début de l’année prochaine une structure de partenariat à plusieurs niveaux (type gold, silver, preferred, etc.).
Comment communiquez-vous vis-à-vis de l’extérieur ? Nous participons à de nombreux salons, dont un virtuel (« Entreprendre »), mais aussi le congrès national des Experts-Comptables et nous accompagnons nos partenaires régionaux à l’occasion de manifestations elles aussi régionales. Nous sommes également associés à des roadshows de constructeurs. Tout au long de l’année, nous communiquons via des mailings-lists thématiques (au nombre de trois) : la mailing list métiers, la mailing list Distribution et la mailing list Clients finaux/utilisateurs. Enfin, depuis peu, nous avons lancé une WebTV dont le contenu est rafraichi tous les lundis.
Monsieur Romieux, je vous remercie.
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