Laurent Hullot-Wilm, directeur CCS chez Colt en France

66% des entreprises misent sur le channel pour combler leur retard techno

Une étude commandée par Colt Technology Services révèle que 72% des entreprises européennes sont à la traîne côté technologique, un retard qu’elles sont 66% à espérer combler grâce au channel.

Laurent Hullot-Wilm, directeur CCS chez Colt en France
Laurent Hullot-Wilm, directeur CCS chez Colt en France

D’après un étude réalisée par le cabinet Loudhouse pour Colt auprès de 852 décideurs IT des entreprises européennes, 72 % d’entre elles connaissent un déficit technologique. Heureusement deux tiers des entreprises estiment que le channel va jouer un rôle important pour combler ce déficit.

La France fait office de bon élève avec 68 % qui font face à ce déficit en indiquant un manque modéré ou important. Le meilleur élève est l’Espagne avec 62 % seulement des entreprises qui font face à ce déficit et le « cancre » de la classe est l’Allemagne avec 81 %. Attention toutefois aux comparaisons hâtives, l’évaluation du retard relevant des décideurs interrogés et non d’une mesure scientifique…

Parmi ces sociétés européennes, 66% pensent donc combler ce déficit grâce au channel car 76% voient leurs distributeurs comme des partenaires et non pas uniquement comme des fournisseurs.

« Cette étude montre la préférence des entreprises pour des fournisseurs proposant des différentes offres de services IT et d’infrastructures, » précise Laurent Hullot-Wilm, directeur CCS chez Colt en France. « C’est une opportunité formidable pour les consultants IT et les revendeurs à valeur ajoutée (VARs) de proposer une gamme complète de solutions. Cela permet d’offrir des services homogènes afin d’optimiser les revenus générés par client. Le channel devrait permettre la réduction du déficit technologique des entreprises avec des solutions qui apportent une flexibilité sans dépenses en CAPEX. La priorité des entreprises sera de renforcer leurs infrastructures au cours de deux prochaines années. Nous avons confiance en nos partenaires du channel en Europe, car nous pensons qu’ils vont jouer un rôle essentiel en aidant les entreprises à combler leur déficit technologique. »

L’évolution de leurs infrastructures devient donc un enjeu pour la majorité des entreprises. Sans cette évolution, 44 % des entreprises pensent qu’elles seront incapables, d’ici à l’année prochaine, de répondre de manière efficace aux besoins de la clientèle.

Par ailleurs, seulement 24 % des entreprises françaises estiment que leurs infrastructures actuelles sont prêtes pour l’avenir et disposent d’une évolutivité leur permettant de gérer la complexité et les fluctuations des demandes au cours des deux prochaines années. Malgré cela, 22 % des entreprises françaises affirment qu’elles n’ont pas mis en place de stratégie pour y faire face.

Colt dégage trois tendances de son étude :

1.     Les prestations de services devraient aider à l’évolution du mode de pensée des entreprises à propos de leurs infrastructures en mettant en avant un modèle basé sur les services et non plus sur l’achat d’infrastructures ;

2.     La flexibilité sera au cœur des approches et des transactions commerciales. Les entreprises vont s’appuyer sur des fournisseurs en mesure de les accompagner dans ce changement ;

3.     La simplification des procédures de fonctionnement devraient permettre aux services informatiques de migrer vers le Cloud, mais aussi d’utiliser un fournisseur unique en raison du processus de consolidation en cours et d’identifier des partenaires stratégiques.

Méthodologie

852 décideurs IT des entreprises européennes ont été interrogés en ligne par le cabinet Loudhouse en avril 2014 au Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Italie, Espagne et Suisse.

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