Le Cloud « souverain » Numergy a connu une année faste, couronnée par l’obtention du trophée de la distribution des Golden Clouds. Philippe Tavernier, son Président exécutif a répondu à nos questions à l’occasion de Partner VIP.
ChannelBiz.fr – Sponsor de Partner VIP cette année, qu’est venu faire Numergy sur ces rencontres business et avec quelle ambition ?
Philippe Tavernier – Nos équipes sont là pour donner des explications sur notre offre et sur notre vision du Cloud, promouvoir nos solutions et faire des rencontres utiles afin de faire avancer notre business. En effet sponsor de l’évènement, il faut bien voir que nous sommes encore un bébé. L’an passé, nous arrivions sur le marché… Mais nous avons beaucoup travaillé et en un an avons amélioré notre offre et noué plusieurs relations de partenariat puisqu’on tient à notre modèle full indirect.
Et l’intérêt des partenaires potentiels est au rendez-vous ?
Oui, l’an passé Azlan Tech Data avait par exemple affirmé vouloir signer un partenariat avec nous. A cette occasion, je découvrais le monde de la distribution auquel mon parcours ne m’avait pas spécialement préparé (j’ai passé 23 ans au sein du groupe Cap Gemini). J’ai (et nous) avons vite appris et notre écosystème de distribution est désormais créé et efficient. Nous travaillons désormais à le renforcer et à le développer.
Un travail qui passe par votre présence ici ?
L’évènement Partner VIP répond clairement à une partie de nos objectifs (notamment en termes de structuration de notre écosystème). Ce, dans la mesure où le Cloud est encore dans une phase d’explication, de démystification et d’affirmation d’une confiance.
Revendiquer, au même titre que Cloudwatt (dans un autre genre) votre fibre « souveraine », est-il un argument important de cette confiance ?
Le fait d’être un Cloud souverain est en effet un argument qui peut être fort pour les clients finaux et la distribution. C’est en tous cas l’assurance d’une vision de long terme, d’une obligation de sécurité au top de l’état de l’art et d’un rapport qualité-prix favorable (nous ne sommes pas plus chers, loin s’en faut, que toute la compétition autour venant des USA principalement.) J’ajouterais que, compte tenu des investissements réalisés et à réaliser en matière de R&D, nous portons très fort un écosystème de startups innovantes, en particulier sur les usages.
Des nouveautés technologiques sont donc à attendre ? Dans quel domaine ?
Oui, nous travaillons à une plateforme V2, notamment autour d’OpenStack, qui sera opérationnelle au premier trimestre 2014 et qui complètera la plateforme existante.
Nous sommes depuis le début dans du réel Cloud Computing (y compris dans sa dimension calculs) et non uniquement dans le stockage et le storage. Cela nous permet d’avoir une position opérationnelle sur l’ensemble du scope.
On comprend votre vision globale du Cloud. A celle-ci correspond-elle une approche spécifique du Channel et quels vecteurs de communication utilisez-vous pour la promouvoir ?
Notre approche Channel est que le Cloud est une révolution, y compris dans sa partie business. Tout l’écosystème numérique va être chamboulé par le Cloud. A partir du moment où on a choisi la voie indirecte, nous devons contribuer à cette révolution, en nous impliquant dans divers évènements et manifestations liés au Channel, à la fois pour promouvoir le Cloud et les offres de Numergy, et en même temps écouter nos partenaires car à la fin du fin ce sont les seuls au contact direct des clients. En termes de communication, nous privilégions la relation avec l’écosystème partenaires et les manifestations clients, nous sommes de l’IT Tour, avons participé à d’autres salons Channel auparavant et allons continuer de le faire. Une communication très grand public, en tous cas en télévision, n’est pas notre axe prioritaire pour nous adresser à nos cibles (ndr : Numergy sponsorise plusieurs fois par jour la météo sur France Info).
Quel message souhaitez-vous transmettre pour conclure ?
A titre de conclusion, je reviens sur la promesse du Cloud en constatant qu’aujourd’hui ce qui était autrefois du discours se transforme de plus en plus en volonté d’expérimenter, en POC (Proof Of Concept) voire même en appels d’offres ouverts.
J’ai donc la conviction que nous sommes devant un phénomène profond et massif, et qu’il est urgent que ceux qui désirent faire partie de ce mouvement soient encouragés à persévérer.
