La sauvegarde de machines virtuelles, élément incontournable de toute stratégie de reprise d’activité après sinistre

La virtualisation est devenue réalité pour un nombre croissant d’entreprises qui bénéficient désormais des avantages des environnements virtuels. Cependant, toutes les entreprises ne mènent pas ce projet jusqu’à sa conclusion logique. Leurs machines virtuelles sont-elles sauvegardées régulièrement ? Ont-ils mis en place un plan global et fiable de continuité d’activité en cas d’urgence ?

Par Sandra Adelberger, Directeur Product Management EMEA chez Acronis

Dans mes conversations professionnelles ou mes lectures de la presse informatique, un sujet est désormais récurrent : la virtualisation. Mais, contrairement aux années précédentes, ces discussions ont pris un aspect très concret et tournent désormais autour d’échanges d’expérience allant jusqu’aux trucs et astuces. La recherche des nombreux avantages qu’offrent les environnements virtuels reste au premier plan des préoccupations, comme l’exploitation optimale des ressources de l’entreprise, la rapidité et la flexibilité d’utilisation ou les économies réalisées sur le matériel.

La réussite de la mise en place d’une infrastructure virtualisée concerne plus précisément les PME puisque, selon Gartner, la mise en place d’environnements virtualisés devrait connaître une croissance de 21% chez les PME, contre seulement 14% pour les grands comptes. Dans notre étude annuelle Acronis Global Disaster Recovery Index, 6000 responsables informatiques ont confirmé l’énorme potentiel des PME.

Bien que la virtualisation soit d’ores et déjà présente dans les entreprises, il reste beaucoup à faire en termes de protection des données en environnements virtuels. Peu importe que celles-ci soient hébergées dans des environnements physiques ou virtuels, si le pire se produit et que les machines tombent en panne, il faut pouvoir continuer à y accéder rapidement. Une des découvertes principales de notre étude est que seules 37% des entreprises qui ont déployé des machines virtuelles les sauvegardent quotidiennement ou plus fréquemment. 33% des personnes interrogées ont quant à elle déclaré sauvegarder leurs machines virtuelles moins fréquemment que leurs matériels physiques.

A première vue, ce résultat peut se comprendre: de nombreuses entreprises font face à des baisses de budget et de personnels et sont dépassées par la complexité des technologies, ou simplement ne voient pas l’intérêt d’anticiper une situation d’urgence tant qu’elles n’en ont pas connu. Pour de nombreuses entreprises, la coexistence même de solutions de sauvegarde pour systèmes physiques et virtuels est déjà une gageure. Le développement d’un plan de continuité d’activité en présence de trois solutions de sauvegarde, voire plus, peut devenir une « punition ».

Une solution possible pour faire face à ce problème, voire la seule, particulièrement pour les PME, consiste à mettre en place une solution unifiée grâce à laquelle les serveurs, postes de travail, portables Windows ou Linux, les environnements virtuels et le stockage dans un environnement de cloud computing peuvent être administrés depuis une seule console qui gère à elle seule la sauvegarde, la reprise d’activité et la protection des données. La consolidation de tous les outils au sein d’une seule solution ne simplifie pas seulement le contrôle centralisé et automatisé de tous les environnements. La procédure de sauvegarde des données et également, en cas d’urgence, le processus de récupération des données sont plus simples, plus fiables, plus transparents et donc plus rapides. Les coûts et les risques du PRA (Plan de Reprise d’Activité) sont plus faciles à estimer et à prédire, tandis que le risque d’indisponibilité diminue rapidement.

Et il ne faut pas oublier que ces solutions sont très innovantes ! Parce que les technologies les plus récentes comme le stockage de données dans un environnement de cloud computing viennent lentement à maturation, elles vont jouer un rôle de plus en plus important dans le stockage des données dans son ensemble. A cet égard également, ceux qui aujourd’hui pensent déjà demain et intègrent ces nouvelles technologies et fonctionnalités, prennent dès à présent de l’avance sur la concurrence.