Bonial France numérise les prospectus et catalogues papiers

Bonial France a profité du salon Time2Market pour présenter sa solution de numérisation des prospectus et catalogues. Elle les utilise ensuite pour attirer les internautes et mobinautes en magasin.

A l’occasion de la conférence Time2Market, qui s’est déroulée au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris les 23 et 24 mai derniers, Bonial France a organisé une conférence sur le thème « créer du trafic en magasin grâce au Web et aux mobiles« . Une conférence animée par Matthias Berahya-Lazarus, président de la société.

Ce fut en fait surtout l’occasion de présenter les solutions de Bonial, la toute jeune filiale du groupe allemand KaufDA, lancée en décembre 2011 qui ambitionne de faire aussi bien que sa maison-mère outre-Rhin. En à peine quatre ans d’existence, celle-ci cumule déjà 1,5 million de téléchargements pour son application et 5 millions de visiteurs mensuels sur son site.

Adapter le modèle du prospectus en boite en lettre à l’ère des smartphones

Matthias Berahya-Lazarus, Président de Bonial France

La fin du papier est prédite depuis plus de 30 ans, mais les distributeurs ont du louper l’épisode… Les dépenses en prospectus et catalogues distribués dans les boites aux lettres autour de leurs points de vente ont doublé entre 2002 et 2010, et se comptent par milliards au niveau mondial.

Ce, pour une bonne raison : sur 150 clients potentiels dans une zone de chalandise, le prospectus permet de s’adresser à 100 d’entre eux. Des études ont interrogé ces 100 personnes ayant reçu un prospectus : 29 d’entre eux se souviennent l’avoir vu, 13 l’ont lu et 6,5 étaient intéressés. Des chiffres faibles ? Pas vraiment,  ils permettent à ce média d’être 6 fois plus efficace que la TV, assure Matthias Berahya-Lazarus.

C’est sur ce modèle que s’appuie Bonial : « nous reprenons les clés du succès du papier sur le Web, en créant une audience massive, qualifiée et géolocalisée. »

En pratique, un distributeur (ou entreprise de service comme des fast food) envoient leur catalogue à Bonial au format PDF. Celui-ci se charge (gratuitement), de le numériser et d’y ajouter les méta-données nécessaires (pour repérer les produits, prix, etc…), la géolocalisation des points de vente, des contenus multimédias en surimpression (par exemple des vidéos de démonstration produit), le ciblage des internautes et optimise le tout pour les moteurs de recherche.

Ensuite ils sont disponibles sur le site de Bonial.fr et les applications mobiles pour smartphones et tablettes. Ces médias utilisés par des centaines de milliers d’internautes en France (et peut-être bientôt des millions) incluent des fonctions de recherche locale par marque, produit et enseigne, recensent les promotions en cours, et permettent de créer des alertes par courriels ou par notification directe sur les smartphones afin de suivre les promotions de certains magasins ou certains produits dans les alentours.

Les distributeurs, qui insèrent leurs catalogues sur Bonial, doivent lui payer « quelques dizaines de centimes à chaque fois qu’un internaute a consulté leur catalogue. Mais quand nous disons consulter, ça veut dire qu’il est resté plusieurs minutes, ce n’est pas un coût par clic comme Google. » Le nombre maximal des consultations payées est négocié par contrat après une estimation de Bonial, comme dans les prospectus traditionnels. A la différence près qu’en cas de dépassement les consultations supplémentaires sont offertes.

Référencement et ASO

« Plutôt qu’envahir les boites aux lettres, les internautes vont trouver un catalogue en ligne, par exemple celui d’Auchan, au détour d’une recherche locale, qui représentent 20% du total des recherches sur Google ! Nous nous adressons à une audience complémentaire à celle du papier, le glissement est progressif, » assure Matthias Berahya-Lazarus.

Les trois principales sources de trafic de Bonial ? Les moteurs de recherche (SEO), les sites partenaires comme Aufeminin, SeLoger ou Marmiton. Et bien sûr le mobile, ce qui conduit à utiliser de nouvelles techniques nommées ASO par Matthias Berahya-Lazarus (pour « App Store Optimisation »), optimisant les applications pour smartphone afin de les mettre en valeur sur les différentes plateformes de téléchargement.

 

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