Amazon lance DynamoDB en Europe : pour garder ses bases de données NoSQL dans les frontières

Amazon DynamoDB est désormais disponible en Europe de l’Ouest. Les entreprises qui ne souhaitaient pas voir leurs données sortir des frontières de l’Union peuvent désormais profiter de ce service de base de donnée NoSQL conçu pour Internet et le cloud.

Amazon a annoncé le 12 mars le lancement de Amazon DynamoDB en Europe de l’Ouest. Il s’agit de son service de base de données NoSQL, où Amazon gère le hardware et le software au nom du client. Le client profite d’économies sur le temps souvent élevé qu’il convient d’allouer à la configuration et l’entretien de ces systèmes de gestion de base de données (SGBD), adaptés aux besoins des bases de données géantes des gros sites et applications Web. Et la facturation se fait à la consommation, ce qui permettrait même de réaliser des économies.

Amazon propose cette vidéo explicative pour expliquer les concept du NoSQL et les avantages de Amazon DynamoDB :

Parmi les avantages mis en avant par Amazon, le fait que DynamoDB n’utilise que des SSD permettrait des gains de rapidité importants. Hébergés sur Amazon Web Service, DynamoDB profite des réplications à travers plusieurs zones géographiques pour optimiser le temps d’accès des clients internationaux. Une affirmation qui semble, selon Silicon.fr, en contradiction avec la raison officielle de cette arrivée en Europe : assurer au client que « le service est conforme aux règles instaurées par l’Union européenne et que leurs données ne vont pas quitter l’Union européenne. » A vérifier avant de s’engager, donc.

L’offre se positionne en concurrence avec MongoDB (utilisé par exemple par SourceForge.net), CouchDB (open source, utilisé par Ubuntu One), Cassandra (Twitter et Digg), BigCouch, Redis ou Riak en particulier. Un de ses avantage face à ses compétiteurs : en cas d’augmentation des besoins, quelques clics suffiraient à rajouter des capacités à DynamoDB, le système se chargeant de répartir la charge de façon optimale sur les serveurs. Dans son communiqué, Amazon affirme qu’il devient possible « en quelques clics sur la console AWS Management, de créer, dimensionner et piloter une table de base de données NoSQL, sans dégradation des performances, et avec un accès à la mesure de l’utilisation et des performances du service. » L’administration est du coup totalement automatique, ce qui séduira les entreprises souhaitant profiter de la puissance du NoSQL sans entrer dans leur complexité.

Thomas Witt

Amazon cite le cas client de Infopark Cloud. Infopark est une entreprise allemande spécialisée dans l’accompagnement des entreprises basculant leurs systèmes d’information vers le cloud. Après avoir étudié de multiples solutions NoSQL, il a fini par choisir DynamoDB. Il utilisait avant une solution open source, mais les coûts de gestion se seraient révélés trop élevés, « en particulier pour la réplication, la sauvegarde et le monitoring. »

Finalement, « grâce à DynamoDB,  nous avons maintenant une alternative abordable de base de données adaptable Amazon DynamoDB pour répondre à des ressources nécessaires. Il est possible d’adapter en permanence à l’augmentation de nos clients. Le tout sans effort administratif. A l’issue de cela, nous avons décidé de migrer notre service Infopark Cloud Nuage Service express entièrement vers DynamoDB« , affirme Thomas Witt, directeur des produits et du développement d’Infopark.

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