Divalto tourne une page en lançant ses nouvelles gammes revisitées intégralement

C’est en avant-première du dernier salon ERP à Paris La Défense que l’éditeur Divalto, et son Président Thierry Meynle, ont dévoilé fin septembre les fruits d’un projet remontant à plus de trois ans et tenu secret jusqu’ici : la remise à plat complète de son offre, avec notamment à la clé l’émergence de trois lignes de produits, l’utilisation de la plateforme de développement Microsoft en lieu et place de celle utilisée jusqu’alors, un changement d’identité de la société et l’extension du réseau de partenaires utilisé sur une cible de marché étendue. En bonus : l’interview expresse de Thierry Meynle, Président du Directoire de Divalto.

 

 

 

« Une nouvelle offre pour les dix à venir chez DIVALTO », les réponses de Thierry Meynlé (Président du Directoire de l’éditeur)

Channel Insider France – Vous annoncez une transformation en profondeur pour Divalto qui doit vous permettre de vous projeter pour les dix années à venir. Quels sont les points majeurs de cette  transformation et n’est-ce pas risqué pour un « challenger » comme Divalto de titiller les gros mastodontes des ERP ainsi ?

Thierry Meynlé – A la suite du rachat d’idylis en 2010, nous présentons deux nouvelles solutions ERP développées sous Microsoft.NET/WPF/C#/XAML (ndr : un changement de plateforme de développement): Divalto infinity et Divalto iZy. Cinq années de R&D et pas moins de 30% du CA par an ont été nécessaires à nos équipes pour les concevoir. Ces deux solutions offrent des évolutions majeures en termes technologiques et fonctionnels. Au passage, Divalto, qui était jusqu’à présent l’ERP pour les PME-PMI,  revêt ainsi une nouvelle identité.

L’offre produit est désormais composée de 3 solutions distinctes : Divalto Infinity (« L’ERP sans limite »), Divalto iZy pour les PME et PMI et enfin Divalto Idylis (la gestion en mode Cloud).

Le positionnement marché se décline comme suit:

Notre écosystème et nos réseaux de distribution, fleurons de notre rayonnement, vont également évoluer et se restructurer pour conquérir ces nouveaux marchés en France comme à l’international. Par ailleurs, précurseur sur le concept de l’entreprise 2.0, nous construisons un nouveau modèle de R&D collaborative qui nous permettra d’anticiper encore plus vite les attentes de nos clients.

Ce que je peux vous dire c’est que tous ces changements présentent une rupture dans la continuité et doivent permettre à nos clients et à nos partenaires intégrateurs et éditeurs de faire un grand pas en avant, tout en préservant leurs investissements passés. Ces nouvelles offres nous dotent d’une bonne avance technologique par rapport  à l’ensemble de nos compétiteurs actuels. Nos offres restent toutefois majoritairement orientées sur le midmarket, dans la continuité par  rapport à notre histoire passée.
N’aurait-il pas été judicieux de faire l’impasse sur les grands comptes ?

Tout dépend ce qu’on entend par « grands comptes ». Pour nous, un « grand compte » commence à partir de 500-1000 salariés, alors que pour certains acteurs du marché, ces mêmes entreprises sont considérées comme des PME … Même si la taille moyenne de nos clients augmente d’année en année, nous restons un acteur foncièrement positionné sur le midmarket.

Qu’attendez-vous de votre channel à la faveur de ce changement stratégique et d’offre majeur ? Doit-il évoluer en parallèle de vos propres évolutions et avez-vous prévu un programme en conséquence ?

Notre channel va devoir évoluer. En effet, les méthodes pour vendre et pour déployer un projet en environnement de gestion sont très différentes selon la taille et la typologie des clients visés. C’est la raison pour laquelle nous allons devoir travailler sur tous les quadrants :

–              former et certifier nos intégrateurs « high-end et MID+ » sur de nouvelles méthodes projet

–              aider nos intégrateurs « MID -» à développer de nouvelles offres volumiques

–              mettre en musique une réelle dynamique de réseau indirect autour de nos offres cloud.

L’ensemble de nos programmes partenaires sera donc revu en conséquence en 2012.