Salon ERP : Microsoft porte sur les fonds baptismaux la nouvelle version AX2012 de son ERP Dynamics

C’est à l’occasion du salon ERP, organisé au CNIT de La Défense, que Microsoft par la voie d’Alexandre Oddos, directeur de l’activité Microsoft Dynamics France, a officiellement lancé sur le marché français Dynamics AX2012. Soit la dernière mouture en date de l’ERP dédié aux moyennes et grandes structures dans les secteurs de l’industrie, de la distribution et des services. A l’appui des présentations et démonstrations, réalisées notamment par Virginie Garlasain (Microsoft Dynamics ERP France) et Rudy Dillenseger (Architecte Solution au siège US de Microsoft pour ce domaine), la découverte de l’adaptation de ce nouvel ERP au secteur public (avec Thierry Vouillat, DGA de GFI) et au secteur automobile (avec Frédéric Aubard, DG de Silverprod).

Silverprod  (Frédéric Aubard)
C’est une cinquantaine de personnes dans une entreprise basée du côté d’Oyonnax et créée il y a longtemps maintenant (1967). Spécialisée dans la gestion de la production et le développement d’ERP (au nombre de 4), l’entreprise s’adresse au mid market et principalement au monde de l’automobile (environ 60% du CA).

« Depuis deux ans et demi, explique Frédéric Aubard, nous constatons une très forte évolution du marché et de la structure de l’économie (mondialisation) ainsi qu’une réorganisation poussant à la recherche de solutions (de préférence pas « exotiques »). »

A la question « Pourquoi AX, pourquoi Microsoft ? », il répond « Au départ, on voulait rester indépendants, mais très vite la réalité nous a poussés à revoir notre stratégie. On a fait une étude de marché, rencontré de nombreux acteurs majeurs. Microsoft nous a convaincu de découvrir son offre, alors qu’on ne les avait pas envisagés au début. On a été impressionné ! La densification fonctionnelle du produit nous a permis de partir d’une base qui nous a fait gagner un temps exceptionnel.  Je peux dire qu’entre AX2009 et AX2012, il y’a un monde ! Il faut découvrir l’AX d’aujourd’hui en oubliant ce qu’on savait jusqu’ici… On a aujourd’hui la capacité via Microsoft de revendre via un réseau d’intégrateurs qui peut relayer ce qu’on fait avec et autour d’AX2012 ».

Et il conclut : « Je suis rassuré de travailler avec Microsoft »

 

GFI sur le secteur public (Thierry Vouillat)

« Nous  avons chez GFI pas moins de 700 personnes qui travaillent dans le software, et particulièrement dans le secteur public. Pourquoi le choix d’AX ? La réalité c’est qu’on assiste depuis quelques années à une profonde réorganisation du secteur public à tous les niveaux. Historiquement on avait une quinzaine d’applications qui tournaient dans le secteur public. On nous demande aujourd’hui autre chose : un produit plus complet et plus puissant. On a regardé depuis deux ans ce qui existait et on a fait le choix de Dynamics. Je peux dire que depuis ce choix, nous avons l’impression d’avoir vu juste et s’est créé un véritable partenariat. A aucun moment nous n’avons pas une seconde regretté ce choix, car d’emblée même si on a travaillé sur la version 2009, on savait que la version 2012 n’allait pas tarder. Le fruit de notre verticalisation sortira début 2012 et nous sommes extrêmement satisfaits du résultat obtenu. »

Il conclut : « Les nouveaux appels d’offres sont beaucoup plus orientés vers les utilisateurs et les citoyens. Et ce choix de Dynamics nous facilite grandement les choses, avec une grande richesse fonctionnelle à la clé (sharepoint, CRM, etc.) Et cela nous ouvre des perspectives dans d’autres domaines, comme la santé ou le social par exemple ».

Rudy Dillenseger (Microsoft Corp)

Des mots qui vont droit au cœur de Rudy Dillenseger  qui a plaidé justement pour la verticalisation de l’offre. « AX 2009 était généraliste, explique-t-il, avec des ISV qui développaient dans leur coin et avec des coûts supérieurs. Il y avait bien des solutions de niche ou bien nos atouts n’étaient pas évidents pour répondre aux besoins verticaux et métiers. On a vu depuis 5 ans que le besoin était vraiment là. Notre approche n’étant pas centrée uniquement comme un gros concurrent sur le fonctionnel, nous offrons une alternative intéressante à Oracle et SAP, pour ne parler que d’eux. A partir d’un « framework industrie », l’idée est de travailler avec des gens vraiment pointus dans leur domaine (automobile, public, …) et sur un territoire vaste. »

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