La nouvelle était attendue, crainte par les aficionados de la firme de Cupertino, mais inéluctable. Steve Jobs a démissionné de sa fonction de CEO (PDG) d’Apple. Et c’est Tim Cook, jusqu’alors COO et remplaçant par intérim de Steve Jobs, qui lui succède à la tête de la firme. Ce dernier, dont les fonctions n’ont cessé de grandir au sein d’Apple, avait été il y a quelques années Vice-Président de Compaq et son responsable supply chain ainsi que gestionnaire des stocks de produits. Cook a également passé 12 ans chez IBM. Jobs demeure pour l’instant au Conseil d’Administration d’Apple qu’il va continuer de présider, tandis que Cook occupe un poste au sein du Conseil en tant que PDG. Jobs lui-même avait chaudement recommandé la nomination de Cook en tant que CEO à sa place.
On se souvient qu’en janvier dernier, il avait pris un congé médical à durée indéfinie tout en demeurant (sans doute pour rassurer les marchés) PDG de la firme, Cook étant réellement à l’exécutif. Les soucis grandissants de santé de Steve Jobs (Cancer du pancréas contracté en 2004, suivi d’une greffe du foie en 2009) suivants une première phase de rémission ne laissait guère de place au doute quant à un retrait pur et simple de Steve Jobs de son poste.
Dans le communiqué officiel, Art Levinson, Président de Genentech, au nom du Conseil d’Administration d’Apple, a salué « la vision extraordinaire et le leadership de Steve Jobs qui ont sauvé Apple et l’ont guidé à sa position actuelle de leader mondial de la technologie à la fois la plus innovante et la plus utile. » Il a notamment ajouté : « Dans son nouveau rôle en tant que président du conseil d’administration, Steve continuera à servir Apple avec son point de vue unique, la créativité et l’inspiration. » Et bien sûr Levinson a tenu à dire toute la confiance mise dans Tim Cook pour lui succéder. « Tim est la bonne personne pour être notre prochain CEO » a-t-il affirmé.
