Le brouillard se dissipe autour d’un cloud computing à la française

C’est en fin de semaine dernière, selon l’AFP, que l’Etat se serait mis d’accord avec Thales, Orange et Dassault Systèmes sur la création d’un consortium pour la mise en place d’un cloud à la française. Au même titre qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, le consortium aurait pour vocation de proposer des services de cloud aux entreprises et aux administrations nationales. Il devrait également conduire à la construction de nouveaux datacenters. Aucune des entreprises concernées ne confirment pour l’instant la signature d’un tel accord. Celui-ci devrait toutefois être rendu public à l’automne, après consultation des représentants du personnel des trois entreprises françaises.

L’initiative d’un « nuage à la française », à la fois public et privé, remonte à 2009, dans le cadre du volet du développement de l’économie numérique du grand emprunt. La participation d’Orange, de Thales et de Dassault Systèmes était d’ores et déjà envisagée afin de rivaliser avec les géants IBM, Amazon et Microsoft, leaders sur le marché du cloud computing. Les contours du consortium dont il est aujourd’hui question restent flous, notamment en ce qui concerne les modalités de financement et de gouvernance, mais on apprend toutefois que la part de financement public du projet s’élève à 500 millions d’euros. La création d’un tel consortium sera bénéfique pour Orange, Thales et , qui renforceront leurs positions dans leurs domaines de compétences respectifs, ainsi que pour l’État, qui devrait en profiter pour « numériser » un peu plus ses administrations.