Packard Bell s’aventure dans l’univers des tablettes tactiles avec sa Liberty Tab

Attendu de pied ferme sur ce terrain on ne peut plus concurrentiel, Packard Bell découvre à son tour le monde merveilleux des tablettes numériques avec la Liberty Tab. La filiale d’Acer a fait confiance elle aussi à Android en guise de système d’exploitation. A la clé, le message de Packard Bell s’adresse au grand public et prétend laisser l’utilisateur « libre de s’exprimer, de découvrir et de s’amuser »

Un refrain au goût de réchauffé, pour un terminal qui, sur le papier, offre des caractéristiques typiques d’un appareil d’entrée de gamme. L’écran capacitif multipoint de 10,1 pouces est le premier à démontrer que la Liberty Tab semble convenir à un usage plus familial que nomade. Elle ne s’en cache pas et affiche la consommation sédentaire de contenus comme un avantage, au détriment de la portabilité. En contrepartie, le format 16/10è de la dalle, couplé à sa résolution de 1280 x 800 pixels et, accessoirement, à une sortie HDMI, devrait notamment convenir aux cinéphiles. D’autant plus que la durée de vie de la batterie atteindrait les 10 heures, à en croire son constructeur.

Quitte à minimiser quelque peu ce chiffre, le capteur de luminosité intégré se chargera d’optimiser la consommation énergétique. Ce qui suffira selon toute vraisemblance à visionner un film en qualité HD, sans compter le son stéréo avec technologie Dolby Mobile. Aucun mention n’est faite d’une éventuelle station d’accueil. Optimisé pour les grands écrans (un peu moins pour les plus petits), Android Honeycomb est déployé dans sa version 3.0. Il intègre un navigateur compatible Flash et un semblant de gestion multitâche, symbolisé par la superposition de fenêtres et l’ouverture simultanée d’onglets. Rien de très folichon, mais Packard Bell a le mérite de le signaler.

Côté matériel, la Liberty Tab s’aligne sur la concurrence, avec une énième architecture à base de Nvidia Tegra à 1,2 GHz. Certainement suffisant pour tirer parti des capteurs 2 et 5 mégapixels.

Passée inaperçue dans la foule de ses consœurs équipées d’Android, cette tablette munie de ports USB, du Wi-Fi, du Bluetooth 2.1, de la 3G et d’un GPS, sera déclinée en deux versions :

– le modèle à 16 gigaoctets de mémoire interne, qui s’affichera à 399 euros dans les rayons des grands distributeurs, à compter de fin août ;

– le modèle à 32 Go, pour lequel il faudra investir 499 euros. Et réaliser un choix des plus cornéliens : coloris rouge cerise ou blanc écarlate ?

Lien vers l’article original sur itespresso.fr : http://www.itespresso.fr/liberty-tab-packard-bell-libere-sa-premiere-tablette-tactile-44479.html

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