Intel: la révolution du marché des PC portables au bout de l’Ultrabook ?

Après Asus et sa tablette-smartphone Padfone et quelques tentatives variées de produits hybrides portables-tablettes (chez Lenovo, chez Dell et chez MSI par exemple), c’est au tour d’Intel de dévoiler un nouveau terminal mobile présenté comme le successeur du PC portable. Son nom de baptême ? L’Ultrabook.

Dévoilé à l’occasion du salon Computex de Taïwan, ce nouvel appareil hybride, mi-tablette mi-notebook, rassemblerait en un seul produit le meilleur des deux mondes…

En dépit d’une épaisseur limitée à 2 cm au maximum, l’Ultrabook doit embarquer un clavier pour un prix inférieur à 1 000 dollars.
Avec cet appareil, le fondeur de Santa Clara dévoile sa vision de la mobilité à court terme : selon son vice-président exécutif Sean Maloney, cité par nos confrères d’ITespresso.fr, à fin 2012, 40% des PC portables pour le grand public devaient être des Ultrabooks. Pas un mot en revanche d’une adaptation du concept aux marchés pros, où l’on sait que les tablettes empiètent sur le marché des portables.

Plus prosaïquement, après les netbooks les Ultrabooks s’avèrent surtout une occasion rêvée pour Intel d’insérer ses processeurs Sandy Bridge, Ivy Bridge, voire Hasweel, gravés en 22 nm puis en 14 nm, adaptés à tous les systèmes d’exploitation tout en permettant une réduction de 30 à 40% de la consommation énergétique des puces.

Premier Ultrabook à voir le jour : sans doute l’Asus UX21 d’ici fin 2011. Reste à convaincre d’autres constructeurs et à prouver que ce type de terminal nomade peut se distinguer au milieu d’un flot permanent de PC portables, netbooks et autres tablettes de toutes tailles d’ores et déjà commercialisés.