RSA renforce son offre de sécurité avec l’acquisition de NetWitness

Et une opération de croissance externe supplémentaire, une… pour EMC via sa filiale RSA.

EMC vient en effet  d’annoncer l’acquisition de NetWitness Corporation. Basée en Virginie, cette société américaine édite des solutions d’analyse sécurité réseau. Ses technologies visent à prévenir les menaces en amont en apportant une visibilité complète du réseau. La détection des menaces peut s’effectuer en automatisant le processus d’investigation des incidents. Bref, des solutions de sécurisation de l’infrastructure de l’entreprise qui s’inscrivent parfaitement dans l’offre RSA (enVision, Data Loss Prevention, CyberCrime Intelligence, Archer eGRC…), filiale du géant des solutions de stockage dont NetWitness devient une entité à part entière.

L’offre de NetWitness est riche. Elle permet de lutter contre les menaces internes, les failles « zero-day » et les agents malveillants ciblés, mais aussi les menaces avancées persistantes (APT), la fraude, l’espionnage et la la fuite de données tout en proposant le monitoring continu des contrôles critiques de sécurité. L’entreprise déclare compter de nombreux clients parmi les entreprises du Global 1000 dans les secteurs des services financiers, de l’énergie, des télécommunications, de la grande distribution, ou encore des organisations gouvernementales du monde entier.

« Les capacités uniques d’analyse sécurité réseau de NetWitness étendent les solutions RSA dédiées à la gestion du risque et de la conformité à travers les environnements tant physiques que virtuels », confirme Tom Heiser, président de RSA, cité par nos confrères de Silicon.fr. « Ensemble, nous avons l’opportunité d’aller plus loin et de renforcer notre position de leadership dans le domaine de l’analyse sécurité réseau, et ce en créant de nouveaux produits et capacités intégrés pour résoudre les défis de sécurité les plus complexes de nos clients », estime Amit Yoran, P-dg de NetWitness.

L’acquisition de NetWitness a été clôturée le 1er avril dernier. L’opération, dont le montant de la transaction reste confidentiel, « ne devrait pas avoir d’impact substantiel sur le revenu » de l’exercice fiscal 2011, précise EMC.