Database.com, un atout au coeur de l’écosystème Salesforce

Par notre envoyé spécial en Californie, José Diz

Comment pouvez-vous définir simplement database.com ? Est-ce une instance d’Oracle, ou quelque chose de ce genre ?

En fait, il s’agit de notre base de données qui s’exécute sur le Cloud, et avec laquelle nous assurons les services Cloud pour plus de 87 000 clients. Une base sur laquelle nous proposons une interface. Plus précisément, il s’agit d’instances de notre propre base de données, selon le modèle multitenant.
Notre plate-forme utilise une douzaine de technologies de bases de données (dont oracle), selon les besoins spécifiques, relationnel, full-text, besoins en roll-over, technologies de type Hadoop… plusieurs moteurs pour couvrir des besoins spécifiques, ou combinés. Nous souhaitons simplifier la tâche du développeur, qui ne se soucie plus des aspects “bases de données”, puisque notre technologie assume une connectivité optimisée selon les requêtes qu’il adresse.

Tim Barker, directeur marketing EMEA chez Salesforce

Les entreprises sont-elles prêtes à déposer leurs données dans un Cloud ?

Depuis onze ans, nous entendons toujours les mêmes questions relatives à la sécurité sur le Cloud. Je demande alors à mes interlocuteurs : “les informations de vos applications traditionnelles sont-elles réellement sécurisées chez vous ?”
De plus en plus d’entreprises connues nous font confiance comme Schneider Electric qui affiche 17 000 utilisateurs sur le Cloud. Et il faut bien en conclure que cette question n’est plus d’actualité !

Néanmoins, avec des données interrogeables à distance, les temps de latence peuvent devenir problématiques…

Lorsqu’une application nécessite un très fort volume de transactions, cela peut effectivement poser problème à distance. Ne serait-ce qu’au niveau des API, dans le cadre de mises à jour massives (créations, modification, suppressions…). Ensuite, tout dépend de la criticité du traitement, et s’il s’agit d’opérations à réaliser ou non en temps réel. Si la distance devient un problème, le choix s’impose (mais pas seulement avec le Cloud) d’installer les services ou l’application à proximité de la base de données. Chez salesforce.com, ou encore chez Amazon par exemple.

Les bases de données nécessitent intégration et connecteurs. Que proposez-vous et que peuvent espérer vos partenaires éditeurs ?

Notre historique de plus de dix ans avec les bases de données nous a amené à créer des connecteurs pour SAP, Oracle, etc. Par ailleurs, de nombreux intégrateurs dans l’écosystème Salesforce.com développent aussi des connecteurs, comme Progress, Informatica… Y compris vers des mainframes ou des machines atypiques. Et ces partenaires spécialisés profitent alors pleinement du très grand nombre d’utilisateurs Salesforce qui peuvent souscrire à leurs solutions via AppExchange.

Comment parvenir à une tarification lisible sur ce type d’offre ? Et pourquoi ne pas se baser aussi sur l’espace de stockage ?

Avec ce type de technologies, nous avons opté pour une tarification en fonction de paliers de transactions ou d’enregistrements, plutôt que sur des souscriptions utilisant des équations complexes basées sur les volumes de stockage ou les entrées-sorties.
Chez Salesforce, nous préférons favoriser le stockage d’information, et se baser sur les enregistrements ou le nombre de transactions nous semble plus pertinent. En outre, les clients qui ont participé à nos tests ont confirmé la validité de ce choix.