Gestion applicative : comment pallier au manque de visibilité ?

Par Michel Simion, Directeur Marketing, Compuware France
 
La gestion applicative, implique un accès en temps réel à l’information sur les performances et la disponibilité de l’application. C’est ce qu’a révélé une étude récente que nous avons réalisée en collaboration avec IDC : 37% des personnes interrogées considèrent que l’accès en temps réel aux informations sur les performances et la disponibilité des applications de commerce électronique est la priorité n°1 des services informatiques pour les deux années à venir.
 
Pour que les applications sans frontières permettent aux entreprises d’être performantes, il faut abandonner les outils de gestion traditionnels, mais largement obsolètes : ils ne correspondent plus aux nouveaux modèles et usages du web.
 
Les applications sans frontières ont le vent en poupe
 
Les applications en ligne offrent une multitude d’avantages. Pour un investissement souvent minime, les équipes peuvent, où qu’elles soient, accéder facilement aux informations internes de l’entreprise et les échanger rapidement et en toute sécurité.
 
Dans un contexte économique ultra-concurrentiel, les entreprises décident de plus en plus souvent d’adopter un modèle orienté Internet dans un souci de plus grande efficacité et de réduction des coûts. Les chiffres fournis par Information Systems Audit and Control Association (ISACA) confirment la popularité croissante des applications dites « cloud computing » : 40% des entreprises britanniques utilisent déjà le « cloud computing » sous une forme ou une autre.
 
Evoluant dans un monde de plus en plus orienté web, les entreprises installent des applications sans frontières au cœur de leur organisation.
 
La gestion applicative manque de visibilité
 
Les entreprises doivent mieux connaître les performances, l’état et la disponibilité de leurs services en ligne. Les applications sans frontières couvrent désormais des domaines critiques tels que la facturation ou la logistique. Dès lors, si les entreprises veulent éviter les catastrophes ou tout simplement une fracture informatique, elles doivent avoir une visibilité globale de la chaîne de distribution (data center et web).
 
Prenons un exemple: un commerçant en ligne qui ne dispose pas d’information en temps réel sur les performances de son site et sur le ressenti des utilisateurs (en fait, clients et prospects…) ne pourra pas identifier les problèmes en amont et sera incapable de les éviter. Le e-client ou l’e-prospect est volage : s’il ne reçoit pas le service attendu, sa frustration l’incitera à se tourner vers la concurrence.
 
Les organisations doivent savoir que si elles ne gèrent pas efficacement les performances de leur activité sur Internet, les conséquences seront désastreuses et coûteuses, se soldant par la perte de clientèle et de bénéfices. Si les avantages procurés par les applications sans frontières sont abondants, les écueils en cas de mauvaise gestion peuvent se révéler tout aussi nombreux.
 
Des solutions existent pour un meilleur contrôle de la situation
 
Les récentes études réalisées par Compuware ont révélé que seulement 31% des entreprises se sentent bien armées pour comprendre les impacts, les risques et les opportunités de l’utilisation d’Internet. Effectivement, la plupart de ces entreprises ne peuvent pas accéder en temps réel aux informations relatives aux performances et à la disponibilité dont elles ont besoin.
 
Et c’est bien là que réside le problème : les entreprises continuent de s’appuyer sur des stratégies de gestion applicative qui n’offrent pour ainsi dire aucune information en temps réel sur la performance de chaque application sans frontières. Au contraire, la plupart de ces systèmes de surveillance fournissent l’information après les faits et délivrant ainsi une réponse tardive, alors que les problèmes ont eu le temps de s’aggraver.
 
Les décideurs savent que cet état de fait doit changer. A l’heure où les services en ligne, les navigateurs et les équipements mobiles sont de plus en plus utilisés, 39% des personnes interrogées lors de l’enquête IDC considèrent que le risque principal encouru par leur entreprise réside justement dans leur incapacité à résoudre les problèmes de façon proactive. La seule façon de repérer un problème de performances à temps pour éviter son impact sur le client final est  de mettre en place des solutions et des techniques modernes de gestion applicative.
 
Que nous réserve l’avenir ?
 
Internet est, par nature, une technologie de temps réel : l’accès à l’information est instantané, mais les problèmes peuvent également surgir instantanément si les systèmes d’alertes sont insuffisants, voire inexistants. Dans ce contexte, il est évident que l’émission tardive et irrégulière de rapports sur les performances applicatives est insuffisante. Lorsqu’un dirigeant  étudie un rapport un mois après les faits, il n’a plus la possibilité de faire face à un problème de performance ou de disponibilité qui, dans l’intervalle, aura eu le temps de s’aggraver et de contrarier l’utilisateur final.
 
In fine, c’est uniquement grâce aux solutions modernes de gestion de la performance applicative que les entreprises récolteront les fruits de leur investissement dans les services de « cloud », le web et les applications sans frontières qui en font partie.