Le Choc du week-end : le PDG de HP poussé à la démission pour problème de mœurs !

Mark Hurd,53 ans, p-dg de HP depuis 2005, a donné sa démission et quitté la compagnie sur le champ, après des investigations autour d’une affaire de harcèlement sexuel apparemment déjà connue depuis fin juin par le conseil d’administration. Celui-ci, réuni le vendredi 6 août en fin de journée, a entériné la démission de Mark Hurd qui était effective depuis la veille.

Depuis la fin du mois de juin, le ‘board’ avait été informé qu’une consultante marketing sous contrat extérieur, s’était plainte de harcèlement sexuel de la part de Mark Hurd. Dans la foulée, des investigations étaient menées par une cellule interne à la demande du conseil d’administration.

Et, après quelques semaines d’enquêtes et d’auditions, il est apparu que Mark Hurd entretenait bien des relations sexuelles avec une consultante externe. Mais l’enquête interne ne s’est pas tant prononcée sur la réalité du harcèlement -laissant planer un doute ou refusant de se substituer à la Justice – que sur le fait d’une utilisation indue de son poste de dirigeant de la part de M.Hurd, celui-ci ayant engagé des dépenses dans le cadre de cette affaire sans en avertir quiconque, afin de masquer ses relations. 

L’enquête interne indique qu’Hurd n’aurait pas violé le code interne à l’entreprise en matière de harcèlement sexuel (sans présumer d’une future enquête judiciaire). Cependant : « L’enquête du conseil a conclu que Mark avait fait preuve d’un manque profond de discernement qui a grièvement entamé sa crédibilité et a été très préjudiciable à sa capacité à diriger HP, et Mark en a convenu« , a déclaré Mike Holston, directeur du service juridique du groupe qui a ajouté que le vote de défiance à l’encontre de Hurd a été voté à l’unanimité des membres du « board ». Que la direction sera assurée au titre de l’intérim par la CFO,  Cathie Lesjak – qui a, elle même confirmée et commentée cette information totalement inattendue.

Ce que l’on a donc reproché pour l’essentiel à Hurd c’est un grand « nombre de notes de frais inexactes« . Des documents erronés qui avaient pour but principal de dissimuler la relation incriminée avec la sous-traitante, qui a elle-même reçu des compensations et des remboursements sans raison légitime. Selon Reuters, loa somme de ses notes de frais falsifiées atteindrait 20.000 dollars pour des voyages, repas et hébergements partagés avec cette femme selon une source au fait des déclarations de Hurd sur cette affaire, qui a évoqué une « relation de travail« .