La panne de Gmail fait valser la confiance dans le Cloud Computing

Par Channel Insider USA (adaptation : GC)

Google recrute des fournisseurs de solution et de services managés pour son armée de revendeurs qui promeuvent le passage de solutions coûteuses hébergées chez le client, tel que Microsoft Office, vers des solutions moins chères reposant sur le Cloud telle que sa Google Apps Suite. A la clé, une promesse de Google pour les partenaires et les abonnés payants: l’accessibilité et la fiabilité.

Après la deuxième coupure du service email en ce mois de septembre, Google est confronté à de plus en plus de plaintes en provenance des utilisateurs quant à la stabilité de sa plateforme et à la fiabilité de ses services professionnels. Lors de la dernière panne, survenue en fin de semaine dernière, un nombre incalculable d’abonnés Gmail à perdu tout accès à ses comptes pendant plus de 2 heures ½ en raison d’erreurs techniques non divulguées. Un peu plus tôt, au cours du mois de septembre, une panne de plus grande ampleur encore s’est produite au moment où Google procédait à la migration de ses serveurs.

Et Google est loin d’être seul en matière de Cloud à lutter ainsi pour maintenir la disponibilité et la fiabilité.

Des rapports indiquent que Twitter a obtenu 100 millions de dollars en financement frais afin de couvrir les coûts d’expansion de ses infrastructures et de sa capacité de service, ce qui supprimera les fréquentes interruptions de service.

Les messages d’erreur de Facebook sur les posts au sein des profils et les outils intégrés de messagerie sont devenus si fréquents, que plusieurs groupes ont commencé à exprimer publiquement leurs frustrations.

De nombreux Solutions Providers et managers veulent croire que l’expérience utilisateur dans les applications reposant sur le Cloud sont façonnées à l’instar d’applications business comme Salesforce.com et NetSuite, mais beaucoup de craintes du futur dans le nuage grandissent à la lumière de Gmail, Twitter, Facebook et autres applications de réseautage social .

La question est de savoir dans quelle mesure ces ratés et ces incohérences dans les applications Web et les services accessibles au public sont en train d’entraver l’adoption du Cloud Computing ? Est-ce que la perturbation engendrée par les pannes telles que celle toute récente de Gmail va booster la demande des utilisateurs d’un meilleur service ou va les inciter à accepter une qualité dégradée de service et à considérer comme « normales » des perturbations périodiques ?

Le débat est ouvert et se perpétue, dans la suite de l’article publié (en anglais) sur le blog de Channel Insider USA.