L’interopérabilité dans les environnements virtualisés

Par Javier Martinez, directeur technique de NetApp (via Channel Insider Espagne)

Avec des infrastructures qui se développent constamment en taille et en complexité, optimiser les investissements technologiques est devenu une préoccupation majeure des DSI. La virtualisation a contribué à réduire tant la demande d’énergie (énergie électrique et de refroidissement) des centres de données que l’espace physique utilisé. Avec des technologies de stockage efficaces, les entreprises peuvent réaliser des économies allant jusqu’à 50% des capacités de stockage au sein de leurs environnements virtualisés, sans sacrifier la performance ou la disponibilité, traiter deux fois plus de données sans avoir à augmenter le personnel, et de plus réaliser leurs objectifs en matière de développement durable par la réduction drastique de leur facture énergétique et de leurs émissions contaminantes.

L’énorme accroissement des volumes d’informations que doivent gérer les entreprises a pour conséquence un accroissement des frais alloués au stockage de 50% chaque année. Cela occupe la deuxième place, après les serveurs, en tant que principale source de coûts IT. Sans compter qu’à côté des environnements de stockage virtualisés coexistent aussi de multiples systèmes, des équipements et des appareils provenant de fabricants différents.

Par conséquent, l’objectif est désormais de garantir l’interopérabilité entre les plates-formes de virtualisation afin que les entreprises puissent profiter pleinement des économies de coûts promises et minimiser le risque de leurs investissements IT.

Avec cette nouvelle approche, les entreprises vont améliorer l’utilisation du stockage sur des systèmes qui ont été déployés, indépendamment du fabricant, tout en exploitant le potentiel intégral de leurs environnements de serveurs et de leurs postes de travail virtuels, jusqu’à présent inexploités dans de nombreux cas.

La technologie de déduplication est la solution pour réduire de moitié le stockage nécessaire, en raison de l’élimination des données redondantes sur les principaux environnements qui consomment inutilement des ressources, ralentissent le fonctionnement général et occupent indument un espace susceptible d’être utilisé pour d’autres services essentiels. En s’appuyant sur une architecture de stockage commune, on simplifie la gestion des données et on répond aux contraintes budgétaires actuelles.

L’efficacité des environnements virtuels permet désormais aux entreprises d’être plus flexibles et adaptées aux changements commerciaux et à leur environnement. La capacité de faire des copies instantanées (snapshots) par exemple d’une machine virtuelle facilite la création d’une sauvegarde automatisée, cohérente et efficace en quelques secondes. Tout cela, avec un objectif : celui de bâtir un data center véritablement dynamique dans lequel «faire plus avec moins» devient une réalité à la portée de toutes les entreprises.