MQSoftware tombe dans l’escarcelle de BMC Software

Pour BMC, l’acquisition l’autorise à étendre sa plate-forme BSM (Business Service Management) qui offre déjà aux clients une vue complète de leur mainframe et des systèmes distribués, en incluant l’ensemble de leur infrastructure middleware ainsi que les opérations métier à forte valeur qu’elle soutient.

L’éditeur explique que les sociétés se servent du middleware afin d’assurer la fonction essentielle de communication entre le mainframe et les environnements distribués, mais qu’habituellement ce sont les services informatiques qui contrôlent, diagnostiquent et traitent les problèmes liés au middleware ou aux opérations métier sous forme de silos. BMC ajoute qu’une visualisation des environnements sans prise en compte du contexte de l’entreprise dans son ensemble provoque une augmentation des coûts, un gaspillage de talents et une perte de temps. L’éditeur plaide donc pour sa solution interentreprises fournit ce contexte essentiel avec à la clé, selon lui, une diminution des interruptions de service et une résolution plus rapide des problèmes.

L’opération fait d’autant plus sens pour BMC, que MQSoftware était déjà  son partenaire « Technology and MarketZone ». Ce qui fait que le repreneur a d’ores et déjà une bonne connaissance du portefeuille de la société dont il s’empare. Il a en outre déjà intégré le produit de contrôle des opérations de MQSoftware dans sa solution des opérations du mainframe.

BMC détaille ensuite les bienfaits de cette reprise pour les clients. Soit « une solution de contrôle WebSphere MQ évolutive, éprouvée et complète » qui permet à l’éditeur d’être seul à offrir une solution unifiée du secteur pour le contrôle de middlewares orientés messages et des opérations métier associées dans l’ensemble de l’entreprise. Avec cette acquisition, BMC dit garantir à ses clients un rendement supérieur de leurs investissements en les aidant à « réduire les coûts jusqu’à 30% en éliminant le contrôle des silos pour les opérations et les middlewares orientés messages, réduire les temps d’arrêt de 90% ou plus en unifiant le contrôle des performances pour les opérations et les middlewares orientés messages entre plates-formes et technologies et améliorer de 40% la productivité du personnel en simplifiant les tâches de gestion ».