BMC ça veut dire « Beau, Mon Cloud » ?

BMC Software vient donc d’annoncer qu’il s’associer à l’un des leaders du Cloud Computing, en l’occurrence Amazon Web Services (AWS) afin de simplifier le déploiement et la gestion du cloud computing. A la clé, la présentation d’une solution de gestion unifiée offrant aux clients de nouveaux niveaux de contrôle sur les actifs IT internes existants ainsi que sur les infrastructures externes en nuages. Argument invoqué : une telle solution intégrée aux services Web d’Amazon « permet de réduire considérablement les dépenses d’exploitation et les dépenses en capital, et d’optimiser la souplesse des capacités opérationnelles ».

Optimiser le déploiement des infrastructures hybrides via  le « nuage informatique élastique d’Amazon » (Amazon EC2). Telle est bien la stratégie de BMC qui ne renie pas pour autant, loin s’en faut, sa propre plateforme Business Service Management (BSM). Cette dernière offre en complément une approche unifiée de la planification, du contrôle, de la conformité, de l’automatisation et de la gestion des technologies de l’information. De telle sorte que les clients peuvent envisager sans crainte l’extension de leurs infrastructures informatiques internes existantes aux environnements de type Cloud.

Une solution dans les Cloud

« Amazon Web Services (AWS) fournit un ensemble complet de services d’infrastructures qui répond à la forte demande provenant de nos clients », explique Terry Wise, directeur du développement d’entreprises pour Amazon Web Services. « Aux côtés de BMC, nous procurons à nos clients communs une façon flexible et évolutive d’étendre et de gérer leurs solutions pour entreprises à l’échelon de l’environnement en nuages ».

Un point de vue commenté par Tim Grieser, Vice-Président des logiciels de gestion de système (System Management Software) chez IDC,  en ces termes : « les entreprises recherchent une flexibilité qui leur permettra de tirer profit des ressources internes existantes et des ressources en nuages, pour répondre aux besoins d’évolution de leur structure et réduire les frais d’investissement. Pour être efficace, l’infrastructure en nuages doit être gérée et contrôlée en harmonie avec les infrastructures informatiques existantes ».

La collaboration avec BMC permet donc aux organisations d’étendre à présent leurs data centers internes à Amazon EC2, via la solution de gestion BSM unifiée et intégrée. Les entreprises clientes peuvent bénéficier de ressources informatiques – internes (physiques ou virtuelles) ou externes par le biais d’Amazon EC2 – via un portail intégré sur le mode libre service.

BMC dit assurer le suivi de ces demandes à l’aide d’un système de gestion des modifications, conforme aux normes ITIL et qualifié de robuste. Celui-ci les active et configure automatiquement en quelques minutes, le portail en libre service prenant aussi en charge la désactivation et la modification de services.

Amazon est ton AMI

En clair, le regroupement d’actifs et le suivi des ressources Amazon EC2 se voient intégrés à la base de données de gestion de la configuration  BMC Atrium (BMC Atrium Configuration Management Database), avec à la clé une conformité de la configuration renforcée. Intégrée, la solution préconisée prend en charge aussi bien les images machine Amazon (baptisées AMI) que la création d’AMI dynamiques. S’en suit une réduction visible du coût et de la complexité de mise en œuvre, grâce à un seul ensemble de solutions de gestion.

« La nécessité d’une bonne gestion des infrastructures est toujours plus importante, les entreprises misant sur les ressources en « nuage » pour augmenter leurs infrastructures existantes. » déclare Kia Behnia, responsable des technologies pour l’unité d’entreprise Enterprise Service Management de BMC. « Notre plate-forme BSM est conçue pour permettre aux entreprises de demander, d’orchestrer et d’activer des capacités en quelques minutes, par l’entremise de leurs ressources informatiques existantes et de leurs nuages. »

BMC ne fait pas montre ici d’opportunisme ou d’improvisation. En effet, l’éditeur rappelle que de nombreuses entreprises de par le monde exploitent déjà sa plate-forme de gestion des services métier (Business Service Management ou  BSM pour les intimes. Soit la possibilité pour elles de bénéficier d’ores et déjà des avantages du « Cloud computing ».

L’éditeur indique que, grâce aux fonctionnalités de BSM — Service Automation, Service Support, Service Assurance, Service Optimization et, last but not least, la plateforme Atrium — ces mêmes entreprises peuvent sans souci majeur créer des « nuages » privés, établir un « catalogue de services » actionnable et unifié pour les services informatiques internes et externes, les accords de niveau de service correspondants et les coûts, définir et administrer des niveaux de service hiérarchisés pour différents ensembles d’utilisateurs de « nuages », gérer les demandes et les affectations des services et ressources du Cloud en libre-service pour les utilisateurs, automatiser l’orchestration, le provisionnement, les modifications des services, la surveillance et la gestion du « cloud computing ». En outre, les entreprises séduites par BSM peuvent là encore sans nuages (façon de parler), automatiser la gestion de la charge de travail y compris le provisionnement en temps réel des machines virtuelles, mais aussi prévoir avec précision et suivre le coût des prestations de services au sein du nuage et enfin gérer une « source de référence unique » au sein d’une base de données de gestion des configurations (CMDB), même en cas d’évolution de l’environnement du nuage. 

 « L’informatique en nuage apporte clairement une valeur ajoutée et la gestion efficace des ressources informatiques constitue la clé du succès », ajoute Kia Behnia. « La plate-forme BSM de BMC favorise l’uniformité de l’administration, l’automatisation, le contrôle des processus et la mise en conformité pour la gestion des services dans les infrastructures physiques, virtuelles et en nuage, ce qui limite les risques rencontrés par les entreprises qui adoptent les principes du cloud computing ».

Expliquant que le cloud computing est profondément enraciné dans la virtualisation – les grands comptes désireux de déplacer leurs applications et leur infrastructure vers un nuage privé étant amenés dans un premier temps à mettre en œuvre et administrer des infrastructures informatiques virtuelles -, BMC insiste sur le fait que la plateforme BSM offre une approche axée sur les services et éprouvée pour le déploiement et l’administration continue des initiatives de virtualisation et d’informatique en nuage développées en interne.

Et, alors que les entreprises développent de plus en plus leurs solutions en nuages privés, les fournisseurs de services continuent à étendre les capacités et la flexibilité de nuages publics. « Au fil du temps, nous devrions assister à l’apparition de nouvelles solutions hybrides qui mélangent les ressources de nuages », poursuit Kia Behnia. « Cette approche va requérir des solutions d’administration capables d’intégrer et de surveiller l’ensemble des ressources. Pour bénéficier de la d
isponibilité, de la flexibilité et de l’agilité des nuages publics, ainsi que des capacités de contrôle et de la sécurité offertes par les centres informatiques internes, les clients ont besoin de solutions d’administration basées sur des plates-formes unifiées
».

Plus d’infos sur www.bmc.com/cloud.