Le toulousain Selexium reprend du poil de la bête et envisage d’essaimer dans le grand Sud

L’année 2007 (et le début 2008) aura été une annus horibilis pour Selexium. Résultat : le tribunal de commerce a prononcé en mars 2008 sa liquidation judiciaire. Passé tout prêt de la disparition pure et simple, c’est avec l’esprit revanchard du Phénix renaissant de ses cendres que Selexium, devenu en mai la propriété du grossiste de Reims NSP Informatique, est reparti la fleur au fusil…

Le réseau de cinq boutiques implantées à Toulouse, Anglet, Portet-sur-Garonne, Montauban et Perpignan, devrait même être rejoint d’ici quelques mois par deux nouvelles boutiques en Aquitaine (Bordeaux) et dans le Languedoc-Roussillon (Montpellier).

Selon Marc Cafiero, fondateur et dirigeant de Selexium, qui s’est confié à la presse régionale, NSP Informatique, qui fédère déjà un réseau de huit boutiques sur Reims et ses environs, devrait permettre à l’enseigne toulousaine de renforcer sa vocation d’acteur régional. « Nous souhaitons en particulier développer nos services de proximité auprès de la clientèle professionnelle, qui représente aujourd’hui 19 % du chiffre d’affaires de Selexium ; l’objectif étant à terme d’atteindre le ratio de 50 %. », a expliqué Marc Cafiero, qui indique aussi que Selexium doit renforcer son activité d’assemblage et positionner la firme comme un semi-grossiste. Une implantation à Reims devrait ouvrir à cette fin au cours de l’automne.