Ventes en hausse chez Vmware et essai de gratuité

Aux Etats-Unis, les ventes ont réalisé un joli +43% pour atteindre 240 millions de dollars, tandis qu’en Europe et dans le reste du monde, elles ont progressé de 68% pour atteindre 216 millions de dollars. Si ce sont les ventes de logiciels qui représentent encore l’essentiel du chiffre d’affaires réalisé, les prestations de services affichent de belles perspectives avec une belle hausse sur le trimestre de 85 % ! Au troisième trimestre, Vmware continue de se montrer confiant et table sur un CA compris entre 462 et 468 millions de dollars.

Il s’essaie à la gratuité

Fraîchement embarqué à bord du bateau Vmware, le nouveau PDG, Paul Maritz, a annoncé qu’à partir de lundi 28 juillet ESXi, la version embarquée de son hyperviseur ESX, sera gratuite. Ce officiellement bien sûr pour disposer d’une plus large diffusion. Plus officieusement pour contrer les velléités de grands noms de l’informatique qui proposent eux aussi des solutions gratuites (au premier rang desquels Sun et Microsoft avec Hyper-V).

L’hyperviseur ESXi en version 3.5 sera donc distribué, soit en téléchargement depuis le site officiel de VMware, soit auprès des partenaires et constructeurs de serveurs tels que Dell, qui l’embarqueront automatiquement sur leurs prochaines machines. Un joli cadeau dans la mesure où la licence de ce logiciel était jusqu’ici proposée par l’éditeur sur son site Web au tarif de 495 € !
Vmware souhaite avec cette nouvelle politique évangéliser au maximum autour de sa technologie qui a fait ses preuves dans tous les environnements.
L’objectif est d’attirer à lui nombre d’entreprises, petites et moyennes n’ayant pas encore, pour des raisons de coût de déploiement, décidé de se lancer dans la virtualisation. Annoncé au mois de décembre 2007 sous l’appellation ESX Server 3i et disponible depuis début 2008, ESXi offre le cœur de l’hyperviseur ESX traditionnel (qui continue d’être payant), sur une petite empreinte système de seulement 32 Mo. Notons qu’en le téléchargeant, on n’accèdera pas aux outils d’administration de l’éditeur (tel Virtual Center, qui permet d’administrer l’ensemble d’un parc de machines virtuelles). Mais c’est un bon début dans la virtualisation et c’est assez performant et stable pour autoriser la présence de divers serveurs sur une machine physique unique. Le tout étant administrable via un petit logiciel spécifique assez simple à prendre en mains.