RIM parie sur les ISV

Aujourd’hui, la société travaille avec 150 ISV et 300 intégrateurs systèmes sur la zone EMEA : un chiffre très limité eut égard à l’importance économique de cette région et au total de partenaires dont dispose RIM (plusieurs milliers, situés essentiellement en Amérique du Nord). Son directeur des alliances partenaires, Rory O’Neill, explique : « avec 3% de part de marché (ratio entre l’ensemble des travailleurs nomades et les ventes de Blackberry, nous avons devant nous de très nombreuses opportunités. Dans ce cadre, nos partenaires Alliance doivent nous aider à faire du Blackberry une véritable plate-forme de services professionnels, et faire en sorte qu’il ne s’arrête pas au simple push-mail. »

RIM a d’ores et déjà identifié cinq secteurs professionnels clés : le monde du droit, la finance, les assurances, les industries manufacturières et les administrations. A ceux-ci s’ajoutent six secteurs davantage liés au grand public : actualités, réseaux sociaux, loisirs, GPS, productivité personnelles et fourniture de contenu. Afin de s’assurer la fidélité des éditeurs par rapport à ses concurrents, RIM va s’employer à les aider dans leurs relations avec les opérateurs : « les plus petits éditeurs n’ont souvent pas suffisamment de moyens sur ce point, et nous souhaitons les aider », explique Rory O’Neill. RIM compte également mettre à leur disposition sa puissance marketing, ainsi que le meilleur support technique du marché, à leurs dires.

Pour appuyer la demande des utilisateurs, RIM prévoit en outre au Royaume-Uni des campagnes de publicité orientées non pas sur ses produits mais sur la marque, la plate-forme et plus encore l’usage qu’il peut être fait des Blackberry, essentiellement à destination des professionnels : « il n’a pas encore été décidé en revanche de porter cette campagne en France », précise Julie Paillard, responsable relations publiques pour la France et le Benelux chez le constructeur…