Palm Treo 500: son ramage ne vaut pas son plumage

Avec son design tout en rondeurs et son format compact, ce Tréo 500, successeur dans la gamme Palm du Tréo 680, est un bel objet numérique. Ce smartphone à la sauce Blackberry tient bien dans la main et bénéficie d’un clavier aux touches bien espacées. Pas de quoi cependant taper le prochain Prix Goncourt ou un mémoire, ne serait-ce que pour la difficulté à générer les caractères accentués.

Bel écran

Offrant une résolution de 320 x 240 pixels et 65 000 couleurs, l’écran fait montre d’une belle qualité d’affichage dans toutes les situations, y compris pour lire en pleine campagne une carte géographique (Google Maps est théoriquement installé en standard). Recouvert d’une couche protectrice procurant un sentiment rassurant de solidité, le Tréo 500 n’offre pas en revanche – à l’opposé de la tendance actuelle – une dalle tactile. A ce bémol près, l’ergonomie est plutôt de bon aloi. On aimerait en dire autant de l’adoption pour système d’exploitation de Windows Mobile 6 qui n’est pas loin s’en faut un rapide, le démarrage réclamant par exemple une bonne vingtaine de secondes de patience… et presque autant pour l’extinction !
Via ActiveSync, la synchronisation avec Outlook via l’interface USB ne pose pas de souci (le bluetooth est également envisageable, mais nous ne l’avons pas testé). L’installation d’applications tierces n’est pas plus problématique. A défaut d’utiliser Outlook, on peut se contenter de gérer les e-mails via la création de boîtes en comptes POP ou bien de webmail comme Gmail, très accessible dans sa version « mobile ».
Le Tréo 500 rempli sans nuage sa fonction de téléphone (avec une qualité du son correcte) tout comme celle de baladeur multimédia via Windows Media Player.

Un peu lent à la détente

Appareil satisfaisant sans être incontournable, ergonomique mais un peu lent à l’usage, le Tréo 500 ne fera office que d’APN d’appoint pour cause de déclencheur vraiment très peu réactif. Ce, en dépit des 2 millions de pixels de son capteur. Autre bémol : le viseur placé trop bas au dos de l’appareil oblige, en cas de prise de vidéo, à tenir le Tréo 500 vers sa base, ce qui ne facilite pas l’exercice. En outre la vidéo s’avère limitée à 320 x 240 pixels au format MP4 (étrange sous WM6).
Derniers griefs, et pas des moindres : l’absence de Wi-Fi, l’accès à la 3G mais pas à la 3G+ et incompatibilité avec l’Edge.
Last but not least : l’autonomie faiblarde, compensée par un mode synchronisation en USB qui assure en parallèle la recharge électrique.
Sorti initialement sur le marché aux environs des 400 euros (on peut le trouver aujourd’hui sur le Net pour moitié moins) le Tréo 500 souffre de la concurrence, y compris en interne avec le Palm Centro…

Pour en savoir plus, lisez le test complet de Christophe Lagane sur Vnunet, à l’adresse : http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/02/08/prise_en_main_du_palm_treo_500___seduisant_mais_faible_autonomie_

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